
Interrogé par Konbini, Théo Chastanier explique la méthode et raconte le temps passé :
« Tout était préparé à l’avance : l’heure et les lieux, filmer telle place à tel moment, telle statue à tel moment. Ensuite, une fois que tout avait été répertorié, place aux heures de marche dans toute la ville à la sortie des cours, du crépuscule jusqu’à parfois après minuit. Il fallait également que la météo soit favorable. Par exemple il nous fallait des nuages pour créer du mouvement et tourner sous la pluie n’était pas possible.
Après les repérages, nous allions tourner en fonction de notre temps libre avec notre appareil et ses accessoires : deux trépieds et un rail de travelling. Un plan prend environ 1 heure à 1h30 à être tourné en comptant les déplacements, les réglages techniques et la prise des photos. »
A la place de la Maison Blanche, on voit donc défiler à vive allure les images des silos de la Sucrière à la Confluence ou encore de la centrale place Bellecour, de l’entrée du palais de justice. On n’échappe pas à la vue sur les tours du quartier de la Part-Dieu depuis la colline de Fourvière, le tout porté par la musique de Jeff Beal qui rend Lyon mystérieuse et monumentale.
Reste plus qu’à écrire quelques épisodes inspirés de la vie politique lyonnaise.

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Pendant combien de temps, déjà ? :p