Au début, je pensais « J’ai 40 ans, je suis pas con, je vais trouver rapidement. » Tu parles. Une quinzaine de candidatures, pas d’entretien, parfois pas de réponse ou alors : « Malgré l’intérêt de votre profil, gna gna gna… »
Je me suis inscrit au Pôle Emploi. La femme m’a dit « On va calculer votre indemnisation », j’ai dit « J’y ai pas droit, j’étais pas salarié », elle a changé de sujet « Et votre recherche d’emploi, vous en êtes où ? », j’ai dit « J’ai envoyé des candidatures, mais bon… », elle a dit « Vous activez votre réseau ? », j’ai dit « Oui », elle a pensé « Ouf », elle a dit « C’est bien », j’ai dit « Merci », j’ai pensé « Et toi tu sers à quoi ? », j’ai dit « Je cherche aussi un job alimentaire en attendant, à part votre site, y a d’autres solutions ? », elle a noté dans mon dossier « Alimentaire », elle a dit « Ah non, mais vous aurez un conseiller personnalisé que vous pourrez rencontrer dans trois mois », j’ai dit « Merci », j’ai pensé « Va mourir ».
Alimentaire, donc
Comme je n’ai pas droit non plus au RSA, vu que j’ai une chérie salariée, j’ai cherché un job d’appoint, alimentaire comme j’avais dit, agent d’accueil ou de nettoyage, vendeur en magasin ou serveur en restaurant. J’ai envoyé des candidatures avec un CV allégé pour pas faire peur, mais ça n’a pas suffi. J’ai pensé que ma seule chance était de rencontrer les gens directement. Alors je suis allé au centre commercial de la Confluence. Dans le journal, on disait que ça recrutait. J’ai essayé une boutique bio, une parfumerie bio, un magasin de jouets, une boutique de fringues, deux chocolateries.
J’ai même essayé un opticien, mais je suis pas opticien. J’allais partir et puis j’ai essayé un restaurant. Razowski, ça s’appelle, du nom d’un boxeur polonais qui a fait fortune aux States avec des hamburgers. La patronne s’appelle Fred, je me suis dit « C’est comme moi, c’est bon signe ». J’ai du flair dans les affaires. Elle a dit « C’est payé au SMIC », j’ai pensé « C’est nul », j’ai dit « C’est mieux que rien », elle a dit « Venez demain à 10h, on fera un essai », j’ai dit « Super ». J’étais content, j’avais un boulot. Mon entourage était content, j’avais un boulot. On a usé du terme « Courage » pour qualifier ma démarche. J’aurais trouvé tout de suite un emploi dans ma branche à mon niveau, personne n’aurait employé ce mot, mais là en acceptant n’importe quoi, j’étais courageux.
« En Sopalin, ça va faire cher »
Le lendemain à 10h, j’étais à mon poste. J’ai rempli une fiche de recrutement, j’ai passé le chiffon sur les tables du restaurant, j’étais en train de les dresser lorsque le manager intermédiaire est venu me voir et m’a dit « La DRH est pas là, je peux pas vous déclarer aujourd’hui. Revenez demain ». J’ai fini de dresser les tables et je lui ai dit « À demain ».
Le lendemain à 10h, j’étais à mon poste. Cette fois on a pu me déclarer. J’avais mis des baskets pour faire jeune et une chemise blanche pour faire serveur. J’étais à bloc, rien ne pouvait m’arrêter. On m’a dit de nettoyer les vitres. J’ai pris du Sopalin, du liquide bleu. Le Sopalin peluchait, mais ça devenait quand même plus propre. Plus tard, j’ai dit au manager intermédiaire « Ce serait bien d’acheter un chiffon pour les vitres, ce serait plus pratique. » Il a dit « La direction voudra jamais, ça fait des frais. » J’ai pensé « En Sopalin, ça va faire cher. » J’ai rien dit.
Après, je suis allé chercher en réserve du poivre et du café. Y avait plus de poivre et le café avait déjà été rapporté par un autre employé. On m’a demandé d’aller acheter du poivre et du pain de mie au Carrefour du rez-de-chaussée. Quand j’ai rapporté le pain de mie, les cuistots, tous Indiens ou Pakistanais je suis pas spécialiste, ont parlé dans leur langue. J’ai senti qu’il y avait un problème, ils m’ont dit que c’était pas la bonne dimension de tranche, qu’il fallait aller chez Lidl. Je l’ai dit au manager intermédiaire. Il a dit « On s’en fout. »
« Tu vas runner »
J’ai demandé si j’allais être en binôme au service comme me l’avait dit un autre serveur. On m’a répondu « Non, tu vas runner ». J’ai pensé « J’aurais dû faire du footing plutôt que de rester chez moi toutes ces semaines ». En fait, runner c’est servir les plats dont les autres ont pris la commande, servir les boissons dont les autres ont pris la commande, surveiller les tables qui se libèrent, les nettoyer, les redresser. Pas sorcier.
Le manager intermédiaire a insisté sur la rapidité nécessaire. J’ai pensé « Pas de problème, on m’a toujours dit que je travaillais plutôt vite. » Sauf que c’est pas vraiment la même notion de la rapidité. Dans ce genre de restaurant, il faut jamais rester inactif, il faut toujours laisser penser qu’on est en surchauffe. J’ai tendance à gérer le stress en restant calme, ça m’a plutôt réussi, c’est rassurant pour les collègues et les clients. Au Razowski, si tu es trop calme, c’est que tu fous rien.
L’autre chose sur laquelle je m’étais fait des illusions, c’est le relationnel. J’avais pensé qu’avec mon goût du contact et de la discussion avec les clients, ça ferait merveille. Sauf que dans ce restaurant, on n’a pas de contact avec le client. On dit juste « Bonjour, vous avez fait votre choix, ça fait tant, au revoir » et on pense « Allez magne toi de libérer ta table, y en a qui attendent. » Ce qui m’a tout de suite choqué, c’est qu’on ne devait même pas attendre que le client se lève pour débarrasser sa table, la nettoyer et la redresser. On faisait même pas semblant de le considérer. J’aurais dû me douter qu’en traitant les clients comme ça, on aurait du mal à s’entendre.
Sourires appris en formation
Mais bon, j’ai runné, à servir des gros burgers gras à 20 €, à apporter des cocas light à 4€, à rapporter une part de cheesecake un peu moins mal coupée à un client mécontent, en disant un mot gentil si possible juste histoire de personnaliser ma participation. Je me suis habitué à l’accent indien du chef quand il disait « Saignant » ou « à point » et j’ai essayé de pas oublier si c’était celui de droite ou de gauche lorsque j’apportais les plats. J’ai slalomé entre les tables pour aller les desservir, nettoyer ou redresser.
Sauf qu’on était une demi douzaine à évoluer au service et que personne ne respectait vraiment les rangs qu’il devait servir. Du coup, on se retrouvait deux à desservir une même table alors que d’autres restaient en rade. L’ambiance entre employés était plutôt bonne, chacun se serrait les coudes avec la conscience de faire face à l’adversité. Elle ne manquait pas celle-là : le manager intermédiaire qui gueule d’aller plus vite quand on bouchonne au vasistas qui sert de passe plats sales, le cuistot qui inonde l’assiette de sauce alors que le client l’a demandée à part, les numéros de table qui correspondent plus depuis qu’un collègue s’est planté dans la commande.
Et puis surtout, mais je ne m’étais pas méfié, le superviseur. Un mec de Paris qui donnait un coup de main pendant le coup de feu, avec des sourires appris en formation pour les clients et des tapes sur l’épaule aux serveurs en signe de camaraderie. Genre « On est une famille, on se sert les coudes (ou les épaules) ». Sauf que l’individu était là pour juger de notre performance, à trois serveurs dont moi. Ce qu’il a fait, sans détour. Ce que j’ai appris à mes dépens quelques minutes plus tard.
Non sans avoir eu le temps de terminer le service, de passer le balai et de rentrer des caisses de bouteilles alors qu’il restait encore quelques clients en salle. Non sans m’être vu offrir le repas du guerrier, un magnifique cheeseburger, parce que la pièce du boucher « le personnel n’y a pas droit », alors qu’il affiche le même prix sur la carte. Déjà peu amateur de ce genre de bouffe, j’ai constaté que les assiettes du personnel étaient froides et pour cause, on nous a autorisés à manger une demi heure après la fermeture de la cuisine. Contre mauvaise fortune, j’ai fait bonne figure et plaisanté avec mes collègues, dont certains m’ont demandé mes impressions. J’ai dit « Ça va, mais c’est pas trop à moi de me prononcer ». Je ne croyais pas si bien dire.
Le coude posé sur le passe plat
Je me suis levé, je me suis approché du manager intermédiaire pendant que la patronne me tournait le dos en mangeant un cheesecake, dont j’ai espéré qu’il était bien coupé. J’ai dit « J’y vais, j’ai un rendez-vous », le manager intermédiaire m’a dit « OK », j’ai dit « Je reviens à quelle heure ce soir ? », il a dit « Euh, en fait ». J’aime pas trop quand les phrases commencent comme ça. J’ai raison de ne pas trop aimer. Il a dit sans me regarder « Euh, en fait, c’est pas la peine. Ça va pas le faire. » Il m’a expliqué que j’allais pas assez vite, que dans ce genre de restaurant, il faut aller vite, jamais rester sans rien faire, qu’il m’avait vu le coude posé sur le passe plat, tout ça. J’ai insisté « Je peux peut-être réessayer ce soir, je vais faire plus vite. » Il m’a dit que non, que le superviseur avait la même impression, que j’avais pas le potentiel.
Je crois que c’est ça, la phrase à retenir : j’avais pas le potentiel. J’ai pensé « Qui tu es, pauvre mec, pour me dire que j’ai pas le potentiel, toi qui oses même pas venir me voir avant que je me manifeste, qui me regarde pas en face en me sortant tes inepties, qui tu es ? ». J’ai dit « OK, je vais récupérer ma veste. » Je lui ai serré la main en le regardant droit dans les yeux, j’ai salué mes collègues d’un sonore « Ce fut bref mais intense », j’ai obligé la patronne à se retourner pour me serrer la main en lui lançant un ferme « Au revoir, Frédérique. » Elle a souri d’un air gêné et je suis sorti.
En ralliant Perrache à pied après avoir loupé le tram, je me suis dit que c’était une vraie journée de merde. J’ai eu des pensées mesquines, du style « Dès que j’ai un job à ma mesure, je reviens me payer un burger au Razowski et je les fais chier comme jamais ça leur est arrivé. » Et puis j’ai pensé à Manue, à Mehdi, à Idriss, à Kelly, à Salwa, à Anthony, tous mes collègues d’un jour, dont certains je le savais n’allaient pas durer plus longtemps que moi. J’ai pensé qu’eux n’avaient sûrement pas les mêmes opportunités de travail que moi. J’ai pensé qu’ils ne mériteraient pas de subir les affronts de ma rancœur. Et puis vraiment, j’aime pas trop les burgers.
Bref. J’ai été serveur à la Confluence.
Frédéric Blacher
merci beaucoup
bonne chance pour votre recherche
pas d'accueil, du personnle stréssé, la gérante derrière sa caisse avec un masque à la place d'un sourire! bref pas en palce du tout et pas du tout professionnel aussi
Alors dis toi que c'est mieux ainsi... Dommage pour eux et tant mieux pour toi tu trouveras mieux!
Bon courage pour tes recherches
Mais sinon, la restauration c'est dur mais sympa et c'est un des rares métiers où tu peux apprendre sur le tas et aller assez loin. Mais il faut quand même un peu de temps.
Quoi qu'il en soit, faut toujours une bonne année avant qu'initiatives et bonnes idées soient pris en compte.
Je suis allé manger chez Razowski le deuxième jour après l'ouverture de La Confluence.
En tant que client, je me suis pas mal retrouvé : le "mec de Paris" avec son sourire faussement bienveillant, le service ultra-rapide qui signifie "Bon allez, mange ton burger, vite, et casse-toi stp", la prise de commande approximative (on n'a pas eu les accompagnements demandés, pas de sauce dans la salade, frites froides), les serveurs qui courent de partout sans aucun logique (pas de répartition par zone par exemple).
Dommage car les burgers sont bons, mais le lieu est tellement impersonnel et bruyant, et le service tellement industriel que j'aurais limite préféré le manger dans un parking, mon burger à 15€.
Je suis serveur professionnel depuis plus de 17 ans. J'ai un CV de 5 pages (fier et pas fier).
Je suis belge, mais j'habite près du lieu du drame.
Il y a déjà une chose importante à savoir. C'est qu'en France, n'importe qui peut ouvrir son restaurant, même s'il n'a jamais touché une casserole ou porter un plateau de sa vie. Ce qui à tendance, de plus en plus, à dévaloriser les établissements (La France n'est plus reconnue pour sa gastronomie...)
Il ne faut donc pas s'étonner de tomber sur des usines à fric qui n'ont rien compris au métier. Mais ce n'est pas toujours le cas évidemment.
En Belgique par exemple, il faut un accès à la profession pour ouvrir un établissement.
Si le patron n'en possède pas, il peut engager du personnel en possession de cet accès, et l'utiliser. Cependant, le titulaire de l'accès reste propriétaire de son petit papier, ce qui permet de généralement négocier pas mal de choses.
Ensuite. Même si ce métier est facile d'accès, il ne faut pas croire que n'importe qui peut devenir serveur, même Runner.
Il est de tradition de ne jamais rester à rien faire, même s'il n'y a rien à faire (la réponse d'un patron est toujours la même : IL Y A TOUJOURS QUELQUE CHOSE A FAIRE)
Ensuite, il faut de la logique, beaucoup de logique, afin de ne pas courir pour rien et de contenter tout le monde (et éviter de se retrouver à 2 sur la même table), et un esprit vif pour résoudre immédiatement un problème.
Une endurance à toute épreuve. Toujours courir, porter de lourdes charges, les heures...
Manger froid et dégueu ? j'ai envie de dire que c'est mon quotidien depuis longtemps (pas toujours, mais souvent).
Mais, une chose est sûre, c'est un tres beau métier. Qui te permet de rencontrer pas mal de gens, de ne jamais vivre la même journée, de blaguer et, j'ose à peine le dire, rendre des gens heureux le temps d'un moment.
Pour la petite anecdote, mon dernier emploi en date est un restaurant festif (resto/boite) dans laquelle j'étais responsable de salle.
Et bien en tant responsable de salle, lors d'une Beach Party, je n'ai rien trouvé de mieux que de travailler un pantacourt, tongues, singlet et Bouée en forme de canard autour de la taille (ce qui etait assez genant pour servir).
Cette petite anecdote pour vou dire qu'on peut tomber sur des gens professionnels mais humains. A partir du moment ou le boulot est fait correctement et que la boite tourne a plein rendement, inutile d'etre con.
Une seule petite rectification sur la phrase:" Ce qui m’a tout de suite choqué, c’est qu’on ne devait même pas attendre que le client se lève pour débarrasser sa table, la nettoyer et la redresser."
C'est seulement les codes de la restauration outre Atlantique. Cela se passe dans tous les restaurants quel que soit le standing, le client ne doit pas avoir d'assiette sale en face de lui. Cela est tout à fait normal au US et très mal perçu ici en France ce qui montre que la chaîne n'a absolument pas cherché à s'adapter au pays ou elle s'installe.
J'ai aussi des échos très peu reluisants de chez Hollister ou les employés sont obligé d'acheter leurs tenus (mais on quand même une remise de 20%)... ah le management à l'américaine.
Ah ah combien de fois l'ai-je pensé cette phrase en faisant moi-même un boulot alimentaire pour une grande libraire lyonnaise après 5 ans d'étude en sciences politiques: pas de RSA possible et droit à rien car vivant avec un fonctionnaire apparemment, selon l'état, susceptible de m'entretenir, alors il a fallu bosser pour manger pas le choix ! j'avoue que c'est très dur, frustrant comme situation et parfois même on le vit comme une humiliation. A tort... Et oui j'ai beaucoup aimé tout ton article mais pas cette phrase (heureusement ta fin a sauvé les choses!), parce que oui c'est affreux de se faire rembarrer par une tete de c.. qui nous parle de potentiel, de performance dans ce genre de boulot, à nous. J'en sais quelque chose: 2 ans dans cette librairie avec un chef tyrannique et pourtant j'ai appris en 2 ans, appris sur moi et de moi, appris de mes collègues qui pour certains n'auront peut-être pas l'opportunité de faire autre chose alors au lieu de se dire qu'on vaut mieux peut-être que de se dire juste qu'on n'est pas fait pour ça, que notre parcours nous a formaté à certaines attitudes qui ne se prêtent pas franchement à ce que l'on attend de nous dans ce métier...
Pour ce qui est du resto en question, bien plus fast food avec juste une jolie déco que resto, ça me disait moyen mais ça a fini de me convaincre de renoncer à y aller !
Et pour ta recherche bon courage tout vient à point... Après mes 2 ans de librairie j'ai (re)fait une formation et me voici enfin en poste à faire un métier qui me plaît mais ce que j'ai appris sur moi-même durant cette période me sert encore aujourd'hui !
Je ne vais pas décrire tout le déroulement de mon repas, mais juste cette anecdote:
J'ai commandé une bière avec mon repas. A 4,5€ la conso, on s'attend à une bière bouteille. Le serveur m'apporte un cannette en fer 33cl... classe! La languette s'est cassée sans ouvrir la canette. Je cherche donc à interpeller le superviseur derrière le bar qui (entre deux sms envoyés depuis son magnifique iphone 4S flambant neuf) essuyait quelques verres. Mais en vain, pas un seul regard pour aucun client. Je me déplace donc au bar et lui demande de me changer ma canette. Attitude du mec: m'a reluquée de haut en bas sans un mot, tendu une nouvelle canette et prononcé: "tiens chouchou"...
Cette expérience au Razowski était hallucinante, déconcertante et décevante. A 20 € le burger, on y est moins bien reçu qu'au Mc Do!
Bonne continuation... et bonne recherche.
Et c'est quoi ces 11 contacts sur Viadeo ?!
Bref, tu as encore du boulot pour le développement du réseau ;-)
Bonne chance pour la suite !!
NB: ce n'est pas Pôle qui Emploi, c'est toi en montant ta boite
Aucun risque que j'aille poser les fesses dans ce "restau", je les choisis avec soin et surtout pas dans les centres commerciaux.
Et hop ! http://www.youtube.com/watch?v=SnnUmfaJ41k
See ya boss !
La restauration, c'est également une question de chance malheureusement...
On peut tomber sur le patron qui, même si on ne passerait pas Noël avec lui, nous donne au moins une chance de progresser (mon premier boss en restauration --> chance!)
Ou la souillure de piscine municipale qui nous dit que mettre des pailles en plastique dans les verres, ça lui revient trop cher (Le Pearl, à côté des Négociants).
Félicitation pour ton nouveau boulot, et continue bien!
Plus de 3 ans après rien à changer....
Seule une serveuse essai de mêler amabilité et 'running'....Malgré cela l état de propreté des cuisines demanderait à être audité....la course en salle est effrénée par le rythme de la clochette....bien placé face à la cuisine pour observer qu un pain de hamburger qui tombe du four roulant est ramassé pour être remis dedans...et puis trouver une étiquette autocollante ronde et noir dans sa salade c est plus que limite....sérieusement je ne comprend pas....tout est là pour réussir mais aucune exemplarité et envie dans une orientation de réussite orienté client....on oublie trop souvent que se sont les clients qui font vivre ce type d établissement...
Allez rendez vous dans 3 ans.....lol....
Par la présente je candidate pour participer à Rue89 d'ailleurs , et je suis un excellent journaliste j'ai 35 ans de restauration c'est dire ! ......
Serveur c'est un METIER !