
A Lyon en ce moment pour son nouveau spectacle « Le fond de l’air effraie », elle a interdit l’entrée du Rideau Rouge, le café théâtre lyonnais choisi pour l’accueillir, aux journalistes et aux critiques de spectacle.
L’hebdo Tribune de Lyon a bravé l’interdit et s’est donc rendu à la première.
Apprenant ce qui a été pour lui une véritable trahison, Stéphane Cohen, impresario de Sophia Aram, se serait énervé contre la journaliste lyonnaise intrépide. Il aurait appelé la rédaction de Tribune de Lyon pour souffler son courroux. Mais aussi menacer ce qu’il semble considérer comme de la petite presse, locale de surcroît, au regard du ton employé :
« Je vais faire en sorte que plus personne ne vous accorde jamais d’interview. »
Stéphane Cohen aurait annoncé, toujours selon l’hebdo, qu’il s’occupe de plus de 2000 artistes et qu’ils seront autant de black-listeurs. Concernant l’interdiction faite aux journalistes, il explique :
« Le spectacle n’est pas terminé, nous inviterons la presse cet automne parce que nous voulons présenter un spectacle convenable. »
Il en coûte quand même 27 euros au spectateur pour un spectacle pas encore tout à fait convenable, en rodage donc, pour utiliser le terme adéquat, que Sophia Aram refuse toutefois d’employer (« trop condescendant »).
La journaliste de Tribune de Lyon fait dans son article (lisible dans le magazine papier paru cette semaine) une critique assez raide du spectacle, l’intitulant même « Chronique d’un calvaire ». Pardonnant les oublis et trous noirs de la comédienne (en total rodage, donc), l’hebdo a trouvé les blagues médiocres et, par exemple, le récit des coulisses de l’enterrement des victimes de l’attentat à Charlie Hebdo plutôt glauque.
Rien pour sauver « Le fond de l’air effraie ». Les précédents spectacles de Sophia Aram s’étaient déjà fait démonter par nombre de critiques.
Le quotidien local Le Progrès a lui aussi envoyé un journaliste en sous-marin. Mais ici, la critique est bonne ; le rédacteur se dit « conquis par [les] mots cruels et même touché par le clin d’oeil à Charb ».
Si vous avez envie de vous faire une idée (les soirées passant, ça devrait être de plus en plus rodé), « Le Fond de l’air effraie » est joué jusqu’au 9 mai au Rideau rouge, à Lyon, ville de cafés-théâtres.
https://twitter.com/Adelzid/status/595712702233911296
https://twitter.com/fabdoura/status/595697937851817987
elle n'a pas a s'exprimer au nom des musulmans , deja elle n'est pas musulmane et personne ne parle en leur nom ,pas de clergé en islam.
elle dit ce qu'elle veut,
nous sommes en France pas en Algérie, la liberté d’expression s'exerce ici.
si vous n’êtes pas capable de faire la distinction entre une humoriste, et un porte parole d'une organisation religieuse vous avez manifestement un problème.
les tweets que vous prenez en exemple sont d'un bêtise sans nom ! ce genre de tweet fait plus de dégât que sophia aram, c'est prendre les personnes issu de l’immigration comme des illettrés débiles et arriéré
Loin de s'être fait démonter (et pas démonté, apprenez l'orthographe) les critiques avaient été quasiment toutes élogieuses.
Mais vous aviez vu "Crise de Foi" ?
Vous avez préféré vous faire une idée de son spectacle, à partir d'une ou deux critiques négatives allant dans le sens de vos partis pris.
C'est ce qu'on appelle la rigueur journalistique.
(Et pour votre info, j'ai bien vu son premier spectacle, dont il n'est pas principalement question dans cette brève).
Mais mon premier commentaire portait sur cette phrase : "Les précédents spectacles de Sophia Aram s’étaient déjà fait démonter par nombre de critiques", que je conteste.
Puisque vous avez vu "Crise de foi", qu'en avez-vous pensé ?
Je ne manquerai pas "Le fond de l'air effraie".
Après Avignon, le spectacle sera bien rôdé.