
Nous sommes place de l’Opéra à Paris, lors du traditionnel défilé du 1er mai du parti de Marine Le Pen.
« Au début on a cru que c’était de l’humour », décrit le présentateur de Canal + Yann Barthès.
Mais non, même si Bruno Gollnisch garde sur le visage un air goguenard, il chope la perche, fait donc se rapprocher de lui la personne qui la tient et tape dessus autant qu’il le peut, à l’aide de son parapluie. Il s’excite un peu, les yeux exorbités et la bouche tordue en rétorquant au journaliste qui se plaint : « bah oui mais ça me dérange ».
A voir à 2’12 ci-dessous :
C’est le service d’ordre qui vient le calmer.
Le Petit Journal montre également dans cette vidéo plusieurs coups portés à différents journalistes et techniciens présents place de l’Opéra pour couvrir le défilé et le discours de la présidente du FN.
Aucun n’a formulé de regret, au contraire. Un candidat FN à Paris a regretté sur Twitter que les militants et l’élu FN ne tapent pas plus fort, avec le hashtag #journalope.

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Que le FN implose, explose, bref, qu'il n'existe plus, je ne pleurerai pas.
A sa place j'aurais honte.