Ce mardi l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) a publié les derniers résultats de son observatoire de la taxe foncière. Dans les pages du Progrès est détaillé l’étendue des augmentations des taxes foncières pour le département du Rhône sur la période 2008/2013. Exposant précisément les résultats pour chaque commune, on en apprend plus sur les disparités qui existent au sein du département.
Globalement la taxe foncière a connue une hausse de 21,26% en moyenne sur le territoire national. Cette augmentation s’explique de différentes manières, selon l’UNPI cela serait dû à :
« La progression des taux d’imposition votés par les collectivités (+10,59 %) et la majoration annuelle des valeurs locatives (+9,65 %) ».
Au delà du fait que cette hausse soit nettement supérieure à l’inflation, et qu’elle soit plus importante que l’augmentation des salaires et des loyers du secteur privés, elle est également inégale selon les départements et les communes.
En effet, on remarque qu’à Lyon l’augmentation se cantonne à 17,89%, alors qu’elle explose pour la commune des Olmes qui détient le record de la région avec 45,84%. Contrairement à Feyzin qui enregistre une légère augmentation de 4,22%. De manière plus générale on remarque que la majorité des communes connait une augmentation de 15 à 25%, comme c’est le cas de Quincieux (19,01%), Montrottier (23,57%), Charly (15,84%) ou encore de Vernay (21,99%).
En ce qui concerne les grandes villes du département, on note que Villeurbanne connait une augmentation de 16,19%, Vénissieux de 13,62%, Vaulx-en-Velin de 14,52%, Bron de 21,33% et Caluire-et-Cuire et Saint-Priest de respectivement 15,12% et 15,97%.
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