Le départ d’Aurélie Filippetti, de Hamon comme de Montebourg peut être l’occasion de créer un grand ministère unifié du numérique et de de l’innovation. Chiche ?
Avec la démission d’Arnaud Montebourg, de Benoit Hamon et d’Aurélie Filippetti, ce sont les trois ministres ayant dans leur porte-feuille le numérique qui ne sont plus au gouvernement.
Chacun était théoriquement en charge d’un des aspects de la question : à Arnaud la partie économique, à Filipetti la partie culturelle avec par exemple la Silicon Valois. A Benoit Hamon le travail sur l’apprentissage du code à l’école, à l’éveil au numérique.
Il est clair qu’un domaine comme l’innovation et le numérique, avec des enjeux tant sociétaux qu’économiques, sociaux et politiques, est trop à l’étroit dans un secrétariat d’Etat aux moyens forcément réduits.Et qu’a saucissonner dans différents ministères cette question, on perd en efficacité, en moyen ce qu’on y « gagne » en bureaucratie.
Sur romainblachier.fr.

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