
Les opposants à la ligne à grande vitesse (LGV) Lyon-Turin ont remporté une manche en justice vendredi, avec le rejet par le tribunal de Chambéry d’une plainte de la société Lyon-Turin Ferroviaire (LTF) contre un militant pour injure publique.
«Ce procès est un procès d’intimidation. S’il y a injure dans cette affaire, c’est une injure au bon sens en voulant continuer à construire des infrastructures inutiles», a lancé Daniel Ibanez, devant les quelque 150 militants français et italiens venus le soutenir devant le palais de justice de Chambéry.
La société Lyon Turin Ferroviaire (LTF) poursuivait M. Ibanez, l’un des plus fervents opposants au projet, pour injure publique en lui reprochant des propos tenus lors d’une réunion publique le 21 février à Modane (Savoie) et rapportés par Le Dauphiné Libéré.
«Les derniers à dire qu’ils travaillaient pour des siècles, c’est quand même le IIIe Reich», aurait alors déclaré le militant, ce qu’il conteste aujourd’hui. Daniel Ibanez affirme avoir déclaré que «le fait de se prévaloir de travailler pour les siècles futurs interdit le débat démocratique sur l’utilité publique». LTF estime qu’il «était nécessaire de réagir parce que la société et son président Hubert du Mesnil étaient mis en cause de manière inacceptable», a indiqué un porte-parole.
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