La direction de Renault Trucks SAS a confirmé mercredi la suppression de 508 emplois en France, dont 319 sur le site de Lyon. Les autres sites affectés sont l’usine de Blainville (Orne), où 128 postes devraient être supprimés, et celui de Bourg-en-Bresse (Ain) avec 61 postes, a précisé la CFDT, qui « condamne » ces suppressions d’emplois, « conséquence » selon elle « des gains de rentabilité exigés par les actionnaires ».
Selon la CFDT, 800 postes d’intérimaires et prestataires devraient en outre disparaître. Ces suppressions d’emplois « ne sont que des licenciements boursiers », a dénoncé pour sa part la CGT.
Le 4 mars, moins d’un an après avoir réimplanté sa production en France, le groupe automobile suédois Volvo, numéro deux mondial des poids lourds, avait annoncé envisager de supprimer 508 emplois sur 8.900 postes en France, pour l’essentiel dans sa filiale de véhicules industriels Renault Trucks. Ce projet entre dans le cadre d’un plan de restructuration globale du constructeur, prévoyant 4 400 réductions d’effectifs à l’échelle mondiale.
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