
« Le fait de troller est corrélé avec le sadisme, la psychopathie et le machiavélisme. »
Non, ce n’est pas nous qui tirons cette conclusion de l’observation quotidienne des commentaires sous nos articles, mais des psychologues canadiens dans une analyse intitulée «Les trolls veulent juste s’amuser» («Trolls just want to have fun», comme dans la chanson de Cindy Lauper).
Au cours de deux expériences, Erin Buckels, Paul Trapnell et Delroy Paulhus se sont lancés dans l’analyse des individus qui commentent sur Internet et, plus spécifiquement, des trolls. Sur le réseau, les trolls ne sont pas des créatures légendaires vaguement dangereuses, mais des internautes qui se comportent «de manière déceptive, destructive ou disruptive dans le cadre social d’Internet sans raisons intéressées apparentes», peut-on lire dans le compte-rendu des chercheurs. En clair, ce sont ceux qui postent de manière récurrente des messages tout à fait désagréables et susceptibles de provoquer l’ire de leurs interlocuteurs, pour le simple plaisir de les poster.
Un phénomène auquel nous nous confrontons chaque jour sur Internet, mais qui a fait l’objet de peu «de recherches empiriques», regrettent les psychologues.
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Je vois plus le troll comme le malin de la bande, qui fait engager avec du sarcasme et de l'ironie.