Ce lundi, ce sont les « particules PM10 », c’est à dire des particules d’un diamètre inférieur à 10 micromètres, qui étaient en cause.
Lessivage des polluants
D’après Air-Rhône-Alpes, l’observatoire en charge des mesures, ces polluants sont « émis majoritairement par le trafic, les activités industrielles et le chauffage ». En cause, « une brume épaisse » au-dessus des agglomérations qui piège les polluants à basse altitude.
Vers 11 heures lundi, Air-Rhône-Alpes mesurait en effet un taux allant jusqu’à 73 microgrammes par mètre-cube d’air en centre ville de Lyon. Or, dès que le seuil de 50 microgrammes s’apprête à être franchi, un dispositif préfectoral « d’information et de recommandations pour les personnes sensibles » est déclenché.
Mais ce premier épisode a été de courte durée, la préfecture levant le dispositif d’information ce mardi. On peut dire merci à la pluie, explique Air-Rhône-Alpes :
« Les brumes se sont quelque peu dissipées, laissant place à un ciel pluvieux qui va progressivement toucher l’ensemble de la région. Le lessivage des polluants présents dans l’atmosphère devrait contribuer à faire sensiblement diminuer les niveaux de particules en suspension. »