Un geste « inexplicable » pour cette même source syndicale, qui souligne que le détenu «ne présentait aucun critère suicidaire». Il purgeait une courte peine pour des faits mineurs et était libérable en 2014.
En septembre, Jean-Marie Delarue, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, avait dénoncé le « nombre inquiétant » de suicides à la prison de Corbas. Interrogé par 20minutes.fr, il expliquait :
« Dans ces nouveaux établissements, on y regroupe des masses de détenus importantes. Le contact entre le détenu et le surveillant se fait moins bien. Cela se traduit par des sentiments d’isolement très profonds. Il y a un phénomène désormais bien identifié à la maison d’arrêt de Corbas, c’est la relative importance du nombre de suicides qui inquiète beaucoup les professionnels ».
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