Il dénonce, une nouvelle fois, ce qu’il nomme « l’industrialisation de la captivité », particulièrement à la maison d’arrêt de Lyon-Corbas :
« Dans ces nouveaux établissements, on y regroupe des masses de détenus importantes. Le contact entre le détenu et le surveillant se fait moins bien. Cela se traduit par des sentiments d’isolement très profonds. Il y a un phénomène désormais bien identifié à la maison d’arrêt de Corbas, c’est la relative importance du nombre de suicides qui inquiète beaucoup les professionnels ».
Il précise :
« C’est dû certainement à la forme des lieux, à l’architecture, au caractère automatique et déshumanisé d’un certain nombre d’outils comme les portes qui se ferment toutes seules, et au fait qu’on ait concentré au même endroit plusieurs centaines de détenus. Ce qui laisse au personnel peu de marge pour s’occuper efficacement de chacun d’eux ».
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