Sous les hautes cheminées du site de Tricastin dans la Drôme, des militants antinucléaire donnent de la voix ce lundi 15 juillet : «Fukushima Non! Hiroshima, non !» scandent-ils, ligotés entre eux par une corde avant de se libérer au son de l’accordéon en dansant et en chantant « Choose your future !».
La centrale du Tricastin est l’étape à mi-parcours de «la marche internationale pour la paix et un monde sans nucléaire», épaulée par le réseau Sortir du nucléaire et l’organisation australienne FootPrints for Peace. Des Australiens ont d’ailleurs fait le déplacement pour rappeler la menace sur les peuples aborigènes que font peser des mines d’uranium qui fournissent la France.
Ils sont partis le 1er juillet de Narbonne (Aude) et atteindront la commune de Blyes (Ain), près de la frontière suisse, plus de 500 kilomètres au nord, le 27 juillet. Leur parcours suit celui de l’uranium depuis le premier maillon de la chaîne : l’usine Comurhex de Malvési, porte d’entrée du nucléaire en France. Quelque 26% de la production mondiale y transite, selon le réseau antinucléaire. Dernière étape : la centrale du Bugey.
A lire sur lecourrier.ch.

À Rue89Lyon, on croit en un journalisme qui déniche l’info, qui fouille là où ça dérange, qui demande des comptes, qui parfois égratigne celles et ceux qui nous gouvernent, et surtout qui n’attend pas le sujet mais va le chercher.
Aujourd’hui, sans vous tout cela pourrait bien s’arrêter. Nous avons besoin d’atteindre 1.000 abonné⋅es avant le 31 mars. Aidez-nous à défendre cette vision du journalisme : abonnez-vous, offrez un abonnement ou faites un don.