«(Que le Grand-Lyon) soit intégré dans le périmètre de la Zone de Sécurité Renforcée des centrales nucléaires du Bugey et de St Alban ».
Près d’un an plus tard, le préfet n’a toujours pas donné suite. C’est ce qu’a indiqué Gérard Collomb, lors du conseil communautaire du 28 mars 2013.
Ils reviennent donc à la charge en demandant que le Grand-Lyon soit inclus dans cette zone de sécurité à l’étude, sur laquelle se déclencherait un périmètre de protection renforcée.
Et ce en raison de la proximité géographique entre l’agglomération et les deux centrales. A vol d’oiseau, 35 kilomètres seulement séparent la centrale nucléaire du Bugey du centre-ville de Lyon tandis que celle de Saint-Alban n’en est distante que de 40 kilomètres. Ce qui ne serait pas sans risque en cas d’incident nucléaire.
Pour appuyer cette exigence, qui permettrait, selon eux, à la communauté urbaine et aux communes d’être « associées à l’analyse des risques et à la définition des mesures de prévention », les élus écolos, mettent en avant les récents incidents survenus à Bugey :
« La fuite de Tritium qui a mis plusieurs semaines à être résolue, la mise en demeure de l’Autorité de Sureté Nucléaire de réaliser des travaux de mise en sûreté contre le risque d’inondation d’ici le 15 mai 2013, montrent bien que la vigilance dans le domaine de la sûreté reste fondamentale ».
Lors du conseil communautaire, Gérard Collomb, s’est engagé à saisir de nouveau le préfet de cette question.

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