Ils mettent notamment en cause, « un versement de 88 millions d’euros sur un compte bancaire londonien de la société Kem One Trésorerie », société qui « ne figurait pas dans la procédure de cession ». Selon les élus CGT, cette société, qui « ne détient aucun actif industriel », a été constituée « au seul profit de l’actionnaire unique Gary Klesch ».
La CGT incrimine également « un versement de 30 millions (…) sur des comptes de holding hébergés dans des paradis fiscaux à Malte et Jersey, détenus par Gary Klesch ».
Le syndicat majoritaire a également demandé mercredi sa « nationalisation provisoire, le temps de retrouver un repreneur industriel crédible et digne de ce nom ».
Kem One, dont le siège est à Lyon, emploie 2.600 personnes dans 10 pays, dont 1.800 en France répartis sur plusieurs sites, principalement en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Lavéra, Fos-sur-Mer, Saint-Auban) et dans la région lyonnaise (Saint-Fons).
A lire sur lexpress.fr