Me Inayet Aksu a précisé que sa cliente allait faire appel :
« La cour de Bursa a décidé de la condamner, tout en la laissant libre de ses mouvements et elle pourra, si elle le souhaite, rentrer en France ».
Poursuivie initialement pour appartenance à une organisation terroriste, une peine passible de 32 ans de réclusion, Sevil Sevimli n’a été finalement reconnue coupable que de propagande pour un mouvement illégal, selon Me Aksu.
Arrivée de l’université Lyon 2 à Eskisehir (nord-ouest de la Turquie) en début d’année dans le cadre du programme d’échanges universitaires européen Erasmus, la jeune femme a été arrêtée le 10 mai et placée en détention provisoire pendant trois mois, avant d’être remise en liberté sous contrôle judiciaire.
L’étudiante est accusée d’appartenir à une organisation d’extrême gauche interdite, le Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C).
A lire sur liberation.fr

À Rue89Lyon, on croit en un journalisme qui déniche l’info, qui fouille là où ça dérange, qui demande des comptes, qui parfois égratigne celles et ceux qui nous gouvernent, et surtout qui n’attend pas le sujet mais va le chercher.
Aujourd’hui, sans vous tout cela pourrait bien s’arrêter. Nous avons besoin d’atteindre 1.000 abonné⋅es avant le 31 mars. Aidez-nous à défendre cette vision du journalisme : abonnez-vous, offrez un abonnement ou faites un don.