le responsable CGT, Stéphane Navarro explique :
« Alors que le redémarrage de l’entreprise devait intervenir fin septembre-début octobre, nous sommes sans réponse de la part de Windhager depuis que nous avons rencontré ses représentants le 20 novembre à Nanterre ».
Le syndicat, qui n’a pas non plus reçu de réponse de Windhager à un courrier proposant l’embauche immédiate de 25 salariés à mi-temps avant le redémarrage de l’entreprise, s’inquiète d’autant plus que l’usine, à l’arrêt, a fait l’objet de plusieurs intrusions et actes de vandalisme.
Le syndicaliste poursuit :
« Nous avons décidé l’occupation pour garder l’outil de travail intact. Mais aussi pour dire à Windhager qu’il doit respecter la décision de justice et des ordonnances concernant la reprise de l’activité, pour lui montrer qu’on ne lâchera rien du tout ».
Créé en 1874, Veninov était le premier producteur européen de nappages plastifiés et employait 87 salariés avant sa liquidation judiciaire en juillet 2011. Le plan de reprise validé par le tribunal de commerce de Nanterre prévoyait un redémarrage du site par Windhager avant la fin 2012, avec la reprise de 40 à 50 personnes, en majorité des anciens salariés.
Windhager, spécialisé dans les accessoires de jardin, a payé un total de 2,5 millions d’euros pour acquérir les machines, le terrain et les marques de Veninov, dont Venilia et Bulgomme en France.
Les ex-salariés de Veninov ont occupé leur usine une première fois de juillet 2011 à février 2012.

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