Suicide d'une laborantine des HCL : les syndicats veulent faire reconnaître l'accident du travail
Comme dans des cas similaires de suicide sur le lieu de travail, chez Renault ou récemment à l’Inspection du travail, les syndicats demandent à faire reconnaître ce suicide comme un accident du travail.
Pour le moment, la direction des HCL, citée par le Progrès, ne s’est pas prononcée sur le sujet. La directrice adjointe de l’hôpital, Jacqueline Barthélémy-Bougault déclare :
«A priori, elle n’a laissé aucune lettre pour expliquer son geste. »
Avant de souligner qu’«une enquête de police était en cours». Pour les syndicats, le lien entre les conditions de travail et ce suicide est établi :
« Notre collègue travaillait au laboratoire d’exploration Fonctionnelle endocrinienne et métabolique : l’activité devait être transférée au laboratoire des hôpitaux Est le 15 décembre. L’équipe de 4 techniciennes étaient très soudée. Elles n’avaient toujours aucune réponse, à 3 semaines du changement, sur ce qu’elles allaient devenir. Notre collègue n’a pas supporté l’incertitude, les fausses promesses, le changement brutal et imposé ».
La direction a accédé à la demande des syndicats (qui demandent toujours l’arrêt de la restructuration des laboratoires) en organisant un CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) extraordinaire ce jeudi après-midi, .

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La toxicité des milieux de travail...