Ils mettent en avant un chiffre : « dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 février, 113 personnes sont restées sans réponse quand elles ont demandé l’hébergement en téléphonant au 115 ».
Dans un communiqué, prenant aux mots le Secrétaire d’Etat au logement Benoist Apparu, ces travailleurs sociaux demandent, « de prendre en charge « 100 % des demandes » d’hébergement d’urgence pendant la vague de grand froid » :
« Il est indéniable que les efforts engagés ne suffisent pas. Il est intolérable que la Préfecture ne se donne pas les moyens de protéger les plus faibles et d’assurer leur sécurité physique. (…)
Dans l’impossibilité, faute de solutions d’hébergement, de prendre en charge toutes les personnes à la rue à Lyon, inquiets pour la survie des hommes, femmes et enfants demeurant à la rue, nous, professionnels de l’urgence sociale lançons un cri d’alarme.
Va-t-on attendre le premier mort de froid à Lyon pour daigner s’émouvoir de cette situation ? »
En plus des 650 places d’hébergement d’urgence ouvertes pour cet hiver, la préfecture du Rhône a ouvert un gymnase de 120 places et a demandé aux foyers d’accueillir des SDF en surcapacité. Visiblement insuffisant.
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