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Après l'incendie de Saint-Fons : des Roms hébergés dans un gymnase, d'autres à la rue

Après l’incendie, vendredi soir, d’une grande partie du bidonville de Saint-Fons, environ 120 Roms avaient pu dormir trois nuits dans un gymnase sur la commune même de Saint-Fons. Mais la municipalité (PS) avait expliqué qu’ils devaient partir ce lundi pour « laisser le gymnase à disposition des écoles et de leurs activités sportives ». Les services de …

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Après l’incendie, vendredi soir, d’une grande partie du bidonville de Saint-Fons, environ 120 Roms avaient pu dormir trois nuits dans un gymnase sur la commune même de Saint-Fons.

Mais la municipalité (PS) avait expliqué qu’ils devaient partir ce lundi pour « laisser le gymnase à disposition des écoles et de leurs activités sportives ». Les services de la préfecture du Rhône, qui pilotent cet hébergement d’urgence, ont alors pris le relais pour un « relogement ».

Une liste de 92 noms a été dressée ce matin. Ces personnes-là seront hébergées à partir de ce soir au gymnase Bellecombe, dans le 6e arrondissement de Lyon. Plusieurs associations dont la Ligue des Droits de l’Homme et le MRAP étaient présentes. Elles ont pu constater que plusieurs dizaines de personnes n’ont pas été retenues sur la liste pour dormir dans le nouveau gymnase.

A 16 heures, les familles sélectionnées sont parties dans un car et un minibus escortés par la police.

Contactés, les services de la Préfecture du Rhône n’ont pas souhaité apporter plus de précisions sur les critères de sélection des personnes et sur la durée de séjour dans ce gymnase. La préfecture a toutefois précisé que « les personnes sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) ne seront pas hébergées ».

 

 


#Bidonville

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