Il est 16 heures, lundi 20 octobre, dans le quartier Grandclément. Sur la place éponyme, les bruits assourdissants des travaux couvrent les rires d’enfants qui s’amusent sur la nouvelle aire de jeux. Entre les palissades, les ouvriers s’activent pour créer la future ligne de tramway T6, qui reliera le quartier à La Doua « en quinze minutes » d’ici au printemps 2026, selon la Métropole de Lyon.
Entre deux bancs, Myriam, lunettes de soleil sur le nez, observe la scène. Installée dans le quartier depuis huit ans, cette aide-soignante de 67 ans s’appuie sur son déambulateur, un peu lasse. Elle soupire avant de laisser échapper : « C’est le bordel avec les travaux depuis trois ans ! »
Et pour cause, depuis 2023, le quartier vit au rythme des pelleteuses et engins en tout genre. Au tramway, l’une des pièces maîtresses de la ZAC (zone d’aménagement concertée) Grandclément Gare, s’ajoutent la reconfiguration de la place et la création d’espaces végétalisés censés donner un nouveau souffle au quartier.
Pour l’heure, ces ambitions se matérialisent surtout par des trottoirs barrés et une circulation souvent chaotique dont les habitant·es peinent à s’acclimater. À quelques rues de là, le « petit parc Gisèle Halimi », déjà ouvert en attendant la création du grand parc du même nom, est totalement vide. Derrière les promesses d’un « écoquartier », comme l’affirme la Métropole, Grandclément cherche encore son équilibre.
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média vigie des pouvoirs locaux, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous


Chargement des commentaires…