Les mots d’ordre : « Stop au génocide, halte à la famine et sanctions contre Israël. » Le collectif 69 de soutien à la Palestine organise une marche de soutien à Gaza, samedi 6 septembre. Rendez-vous est donné à 15 heures, place Bellecour (Lyon 2e).
Si les collectifs pro-palestiniens lyonnais tentent d’organiser un rendez-vous chaque week-end, la situation à Gaza s’aggrave de jour en jour. Dans l’enclave détruite en quasi-totalité, les presque 2 millions d’habitants sont soumis à la famine et aux départs forcés. Depuis un siège total imposé par Israël entre le 2 mars et le 20 mai 2025, l’État sioniste impose un filtrage de l’aide humanitaire que de nombreuses ONGs, dont Médecins sans frontières, qualifient de « largement insuffisant ».
« Nous nous dirigeons vers une famine massive » à Gaza, a prévenu le Bureau de coordination de l’aide humanitaire des Nations Unies, le 29 août.
Le génocide reconnu par un comité de chercheurs
Depuis le 7 octobre 2023, 189 reporters ont été tués à Gaza (chiffres du Comité pour la protection des journalistes). Sur la même période, on compte aussi la mort de 358 employés humanitaires (Aid Worker Security Database) et 1500 soignants (selon l’ONU). Au total, les massacres ont fait presque 63 000 morts gazaouies, selon le ministère de la Santé du Hamas.
La récente escalade militaire d’Israël, qui a annoncé sa volonté d’occuper entièrement la ville de Gaza, a alerté de nombreux observateurs internationaux. Le 31 août, l’Association internationale des chercheurs du génocide, un groupe de 500 experts, a publié une résolution votée par 86% de ses membres affirmant que « les actions d’Israël à Gaza correspondent à la définition juridique du génocide ».
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