Depuis près de deux ans, manifestations et rassemblements se multiplient en soutien au peuple palestinien, victime des crimes de l’État israélien. Face à la famine qui touche l’ensemble de la population de Gaza, deux associations lyonnaises appellent à battre le pavé lyonnais.
Sur place, la situation ne cesse de s’aggraver. Plus de 58 000 Palestiniens ont été tués, dont la majorité des civils, depuis octobre 2023, selon le ministère de la Santé palestinien, des chiffres jugés fiables par l’ONU. Le chiffre de 100 000 morts est mentionné par une étude récente, relayée par Courrier international.
Par cet appel, « Gaza meurt de faim, le monde se tait », l’association Urgence Palestine Lyon donne rendez-vous le mercredi 23 juillet à 18h30 sur la place de la République pour dénoncer le génocide en cours à Gaza et exiger la levée immédiate du blocus et de l’entrée de l’aide alimentaire. Afin d’alerter sur l’extrême urgence de la famine à Gaza, il est demandé d’apporter casseroles, marmites et ustensiles.
Un autre rassemblement, organisé par le collectif 69 de soutien au peuple palestinien, est prévu samedi 26 juillet à 15h, place de la République (Lyon 2e).
Gaza : ONG, journalistes et institutions alertent sur une « famine de masse »
Les cris d’alerte sur la famine dans l’enclave palestinienne ne cessent de se succéder. À plusieurs reprises, plus d’une centaine d’organisations humanitaires ont alerté de la « famine de masse » qui se propage à Gaza. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est aussi dit « horrifié » par l’ampleur des morts et des destructions, qu’il a qualifiées de « sans équivalent dans l’histoire récente », à Gaza. En ajoutant lors de cette réunion du Conseil de sécurité : « La malnutrition explose et la famine frappe à toutes les portes. »
Au total, depuis mai dernier, plus de 1000 personnes qui tentaient de récupérer des colis alimentaires ont été tuées, près des sites et convois d’aide humanitaire de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), par l’armée israélienne, selon le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme.
Vingt-et-un mois de guerre où les Palestiniens meurent, affamés et bombardés. Le directeur de l’hôpital Al-Shifa, a affirmé, mardi 22 juillet, que 21 enfants étaient morts de faim et de malnutrition en 72 heures dans le territoire palestinien.
Menacés, eux aussi, de famine, les journalistes de Gaza appellent à l’aide. Dans un communiqué paru lundi 21 juillet, la Société des journalistes de l’AFP alerte sur les conditions de vie de leurs collaborateurs.
Inédit, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a réclamé que « la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu’il s’y produit.
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