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L’OL a fait des « économies » en discriminant ses footballeuses, estime la Défenseure des droits

Le club de l’OL faisait signer des conventions de formation aux garçons de moins 18 ans, mais pas aux filles. Cette discrimination lui aurait permis de réaliser des économies, voire de faire des bénéfices, juge l’autorité dans une décision du 30 juin 2025.

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Sirine joue au foot au FC Vénissieux. ©Cheyenne Tyrakowski/LBB
Photo d’illustration

Combien ça coûte, de devenir une star du foot ? La question résonne particulièrement en ce mois de juillet, alors que seize équipes nationales féminines s’affrontent dans l’espoir de gagner le championnat d’Europe 2025.

Car, quand on est une fille, les dépenses cumulées en début de carrière peuvent être bien plus élevées que celles des garçons – et cette différence peut permettre à un club de faire de belles économies sur le long terme. C’est du moins l’avis de la Défenseure des droits, qui a rendu des observations le 30 juin 2025 dans le cadre d’un litige qui passera prochainement devant la cour d’appel de Lyon.

Il s’agit de l’histoire de Myriam*, Strasbourgeoise d’origine, qui a rejoint le prestigieux club de l’Olympique lyonnais (OL) à 15 ans avec de grands rêves et des qualités reconnues de future attaquante prometteuse. Mediapart avait révélé en juillet 2019 que l’adolescente avait été renvoyée au bout d’une saison, quelques semaines après avoir dénoncé des faits de harcèlement sexuel de la part de son entraîneur. 

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