Cela ne peut pas vous avoir échappé : ça bouche à Lyon. Sans blague. Depuis plusieurs mois, la ville des Lumières et sa voisine, Villeurbanne, sont au centre de l’actualité pour leurs chantiers et leurs embouteillages, dantesques, si l’on en croit la plupart des médias lyonnais.
« Un désastre pour la Presqu’île », « La Presqu’île est asphyxiée »… Même notre Jean-Michel Aulas national s’en prend, depuis sa voiture, aux écolos. Laissant ses jets privés aux garages.
À la tête de la Ville et de la Métropole, les exécutifs écologistes sont jugés responsables de tous ces maux et des problèmes en découlant (baisse d’attractivité de la ville, fermeture de commerces…).
Cela étant, plusieurs questions se posent : ces embouteillages sont-ils nouveaux ? À quel point ce phénomène de congestion s’est accentué ? Et n’est-ce pas nécessaire pour réduire la place de la voiture en ville ?
À Lyon, des bouchons pas nouveaux
Disons-le de suite : il y a bien des embouteillages sur Lyon. Un simple regard sur la carte des travaux du Grand Lyon montre bien que les automobilistes n’ont pas la berlue. Mais sur le côté nouveauté, on repassera.
En novembre 2016, par exemple, on pouvait lire un classique « On aura du mal à s’en remettre » dans un article du Progrès consacré aux travaux sur le Cours Lafayette en plein chantier. Idem, en 2012, Lyonmag met en avant les travaux du Pont Pasteur. « C’est infernal, il y a beaucoup trop de circulation ! », commente à ce propos un chauffeur-livreur.
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