Il faut avoir du souffle pour atteindre le Kraspek Myzik. Accrochée à la montée Saint-Sébastien (Lyon 1er), la minuscule salle de musique émergente apparaît comme un trait d’union entre le quartier des Pentes et celui de la Croix-Rousse.
Sur un mur noir récemment repeint, les prix des consos et de l’adhésion à l’association Lerocképamort (qui gère le lieu) s’affichent à la peinture blanche. Derrière la porte sombre, façon entrée de boîte de nuit, se dévoile une scène centrale plantée au milieu d’une salle exigüe d’une jauge de 70 places. De part et d’autre, un bar, et… un disquaire qui fait la part belle aux labels indés.
Ici, c’est clairement plus bohème que bourgeois. Depuis 2005, la minuscule salle de concert s’est construite une solide réputation sur la scène émergente lyonnaise.
>
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Chargement des commentaires…