Olivier Martel est apiculteur dans la commune de Marcy l’Etoile et co-président depuis 2016 du Syndicat d’Apiculture du Rhône, de la Métropole et de la région lyonnaise qui regroupe 850 apiculteurs et apicultrices dans le territoire. Associé à la campagne « Secrets Toxiques », le syndicat a participé à l’organisation de plusieurs tables rondes sur les enjeux de l’usage des pesticides, à Lyon.
La prochaine, intitulée « Pesticides : un vrai problème sanitaire. Secteur associatif, citoyen, scientifique,… qui peut agir ? Comment se protéger ? » aura lieu à 19h ce jeudi 28 mars, à la Maison de l’environnement de la Métropole de Lyon (Lyon 7e). À l’heure où la crise écologique appelle à un changement de modèle agricole, Olivier Martel témoigne des menaces qui pèse sur l’avenir de sa filière.
Quels sont les pesticides les plus dangereux pour les abeilles ?
« Toute la génération des néonicotinoïdes a marqué un tournant. Il y a plus de 20 ans, seulement 5% des colonies d’abeilles mouraient chaque année. Depuis leur arrivée, cette moyenne a grimpé à 30% par an. C’est comme si vous aviez une vache sur trois qui mourrait chaque année dans un champ. C’est ce qui arrive aujourd’hui à l’apiculture française. Et derrière, c’est toute la pollinisation des productions agricoles qui est touchée. Il y a certains territoires où il y a plus assez d’abeilles pour polliniser les fleurs, les fruits et même des légumes.
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