Un signe négatif de la main, un refus poli, des « on ne veut pas en parler »… Ce mardi de novembre, à la sortie de l’office de la synagogue Beth Hamidrach de la fraternité à Villeurbanne, rares sont les fidèles qui acceptent de s’exprimer. « Ce n’est pas comme d’habitude. Maintenant, les gens ne s’attardent plus à la sortie de la synagogue. Tout le monde repart directement », constate Salomon.
Lui qui a perdu son frère le 7 octobre dernier dans l’attaque du Hamas en Israël a appris avec stupeur, comme le reste de la communauté juive de Villeurbanne (la 3e plus grande en France), la présence d’inscriptions antisémites sur un établissement situé juste en face de la synagogue, rue Malherbe.
Des tags antisémites retrouvés sur un commerce de Villeurbanne
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