Des barricades de fortune trainant par terre, des militant·es rebroussant chemin et un énorme panache de gaz lacrymogène recouvrant une route… Derrière celui-ci, des camions de gendarmeries mobiles en position défensive pour empêcher la traversée d’un pont. L’image peut paraître déconcertante. Elle est l’une des dernières d’une journée intense de mobilisation contre le Lyon – Turin, dans la vallée de la Maurienne.
Ce samedi 17 juin 2023, les 4 000 personnes ayant manifesté contre ce projet de ligne ferroviaire transalpine n’auront pas atteint la fin d’un quelconque parcours. Elles n’auront pas non plus marché longtemps. Cependant, ils et elles auront réussi un autre pari : refaire parler d’une lutte contre un projet vieux de 30 ans.
Dès le matin, il a paru évident que la Chapelle, petite commune de la vallée de la Maurienne, n’avait jamais connu une telle affluence de militant·es et journalistes. Au camp de base, plusieurs milliers de personnes se sont donné rendez-vous pour se rendre vers un lieu alors inconnu. Au point presse lançant la manifestation, une foule de médias locaux et nationaux allant de BFM à Médiapart en passant par France 2, Quotidien ou encore le Huffington Post, etc. se sont entassés. Face à eux, les représentants de onze associations, syndicats et collectifs parmi lesquels la Confédération Paysanne ou Sud Rail.

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