Malgré le thermomètre qui indique presque 30 degrés, ils étaient une cinquantaine de membres du personnel et de parents d’élèves de plusieurs lycées de la banlieue lyonnaise à s’être réunis devant le rectorat de Lyon, ce mercredi 14 juin. Tous et toutes vêtu·es de noir, ils et elles sont venu·es pour dénoncer unitairement la situation de leurs établissements scolaires et rencontrer le rectorat.
« Le dégradé devient la norme dans les quartiers populaires : on a le sentiment d’un sacrifice des élèves », s’indigne Samuel Delor, enseignant de lettres et d’histoire en filière professionnelle à la cité scolaire Sembat-Seguin, à Vénissieux, et syndiqué UD-CGT69.
Dans son lycée, comme au lycée Robert Doisneau, à Vaulx-en-Velin, au lycée Jacques Brel, à Vénissieux, au lycée Frédéric Faÿs, à Villeurbanne, ou encore au lycée Camus-Sermenaz, à Rillieux-la-Pape, la situation est similaire. Entre classes saturées et moyens humains insuffisants, ce sont des élèves aux situations sociales déjà difficiles qui se retrouvent pénalisés.
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