C’est une victoire pour les habitant·es (et anciens habitant·es) du quartier du Tupinier à Grézieu-la-Varenne. Ce jeudi 6 avril, le tribunal de Lyon a donné raison à Audrey Marcodini, victime d’une pollution liée à l’activité d’une ancienne blanchisserie. Il a déclaré qu’elle était « fondée à demander la résolution [l’annulation, ndlr] de la vente » de sa maison. Un nouveau rebondissement judiciaire dans cette affaire de pollution des sols. Un jugement qui a une portée symbolique.
Pour comprendre, revenons en arrière. En 2019, les habitant·es du Tupinier, un quartier de Grézieu-la-Varenne, découvrent qu’ils vivent sur un terrain pollué. Une pollution venant des établissements Mercier et Dasi (Dégraissage, application, silicone et ignification) installés sur place des années 50 aux années 90. Or, cet héritage enterré est loin d’être inconnu. Il avait été révélé par la presse au milieu des années 80. Pourtant, aucun vendeur, ou notaire, n’a trouvé opportun de les en avertir.
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