Eric Le Roux a 54 ans, il est photographe scientifique. Depuis sa séparation il y a quatre ans, il passe son temps libre à photographier les mouvements sociaux et se définit lui-même comme « photographe indépendant ». Il s’est donc rendu autant que son travail lui permettait de le faire aux mobilisations contre la réforme des retraites.
Il se décrit comme très peu politisé, « ni du côté des flics, ni du côté des manifestants ». Un profil pour le moins atypique parmi ceux qui se rendent aux manifestations dites « sauvages » (car non déclarées en préfecture). Eric Le Roux n’en a pas raté une seule et c’est au cours de l’une de ces premières mobilisations du soir qu’il a été victime de violences policières.
« Je sentais que le climat avait changé. J’en ai fait 150 des manifestations, mais avec le 49-3, on était passés à quelque chose de différent, de plus violent. »
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