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Sorties à Lyon : la sélection culture de la rédaction du 29 mars au 4 avril

De l’amour, du polar, Mozart en double, une Néo-Z et de l’anticipation sont au programme de la sélection sorties à Lyon de la semaine. À compléter par vos bons plans en commentaire.

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Sorties à Lyon Aldous Harding Epicerie Moderbe

Douce Harding

Le folk néo-zélandais n’est pas à proprement parler la chose la mieux partagée du monde (du fait d’un certain éloignement géographique notamment). Mais on peut s’accorder sur une chose : le fait qu’Aldous Harding en est très certainement la chef de file. Sur son dernier album, produit par John Parish (le sorcier derrière les chefs-d’oeuvre de PJ Harvey) la jeune femme laisse une place importante à sa voix – sans aucune démonstration superflue, au contraire. Et à une certaine ouverture pop qui n’est pas sans rappeler sa consoeur de This is The Kit. Une espèce de sophistication dans la simplicité qui irrigue toute l’oeuvre de la musicienne.

Aldous Harding. À l’Epicerie Moderne, le 30 mars.

Mozart en double

Ce qu’il y a de bien avec Mozart, c’est qu’il y a mille manières de le déguster. Ce sera le cas cette semaine, puisque le bon Wolfgang s’appréciera en format musique de chambre (au Grand Studio du Ballet de l’Opéra, ce qui est original). Et ce au cœur d’une triple programmation incluant des œuvres de Schubert et Britten. On y appréciera le Quatuor pour hautbois et L’Adagio pour cor anglais et trio à cordes. Dans un registre un peu différent, la Chapelle de la Trinité propose, dirigée par Jean-Christophe Spinosi, La Messe en Ut mineur, rare trace (inachevée) de musique religieuse dans l’œuvre de Mozart (Requiem mis à part).

Mozart – Messe en Ut Mineur. À la Chapelle de la Trinité, le 30 mars.

Mozart, Schubert, Britten. À l’Opéra de Lyon, les 1er et 2 avril.

Le polar à Quais

Tous les ans, une frénésie policière s’empare de Lyon. Non qu’on y voie les forces de l’ordre pourchasser des manifestants plus que de raison. Non, c’est plutôt du côté des littératures policières que ça passe. Un domaine dans lequel, avec son festival Quais du Polar, Lyon s’est positionné à la pointe européenne et fait quelques envieux. L’édition 2023, toujours aussi foisonnante rendra un bel hommage au polar espagnol avec une belle brochette d’invités (Victor del Arbol, Javier Cercas, Alicia Gimenez-Bartlett, Carmen Mola , Javier Castillo, Rosa Montero). Mais on y retrouvera aussi quelques pointures françaises (Thillez, Norek, Niel…) et internationales (Ellory, Lagercrantz, Cornwell…). Ainsi qu’une large place laissée à la non-fiction et au fait-divers, genres montants de la discipline. Autre grand moment : la Grande enquête grandeur nature à travers la ville.

Quais du Polar. Au Palais de la Bourse, du 31 mars au 2 avril.

Sorties à Lyon Quais du Polar Margaux Cormoranche
Quais du Polar. Palais de la Bourse. Photo : Margaux Cormoranche

Mémoire fantôme

Imaginez un monde où l’on pourrait stocker les souvenirs de chacun dans des boîtiers numériques. Et potentiellement permettre au mort de « revenir » en téléchargeant leur mémoire dans d’autres enveloppes corporelles. Nous ne dirons pas que nous y sommes presque mais nous y sommes… presque. C’est en tout cas l’idée au cœur de France-fantôme, la nouvelle pièce de Tiphaine Raffier, prometteuse metteuse en scène soutenue par le TNP. Et particulièrement friande de récit ancré dans le futur (on lui doit également La Réponse des hommes, joué l’an dernier). Un terrain propice aux expérimentations théâtrales mais aussi à un ensemble de réflexions qui flirtent avec la philosophie.

France-fantôme. Au TNP, du 31 mars au 7 avril.

Nil d’amour

Cette année, le TNP et le Théâtre de la Croix-Rousse montrent le travail de Tiago Rodrigues. Histoire de présenter au public le travail (fort intéressant) de celui qui n’a pas été nommé à n’importe quel poste en prenant la direction du Festival d’Avignon (une nomination quasi-papale dans le milieu du théâtre). Et voici donc son Antoine et Cléopâtre, très librement adapté du classique de Shakespeare. Mais dans un mode plus intime et au plus près de la relation amoureuse des deux protagonistes. En prime une musique tirée du film de 1963 pour rendre un peu plus de post-modernité encore à l’exercice de style théâtral.

Antoine et Cléopâtre. Au Théâtre de la Croix Rousse, du 4 au 7 avril.


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