Lyon a la réputation d’être la capitale française de l’extrême droite radicale. En 2019, le service central du renseignement territorial y recensait 400 militants, qualifiant même la ville de « berceau » de l’extrême droite groupusculaire.
Si cette assertion est à nuancer, Lyon semble être plus que jamais le point névralgique de l’extrême droite régionale. En particulier depuis cet automne avec la multiplication des violences des groupuscules d’extrême droite. Généralement le week-end, les militants de Clermont-Ferrand, Bourg-en-Bresse, Valence ou encore Besançon viennent à Lyon pour y réaliser des démonstrations de force, en coordination avec des militants lyonnais. Et l’inverse est aussi vraie. Les militants lyonnais rendent la pareille et se déplacent dans les autres villes pour faire le coup de poing sous la bannière floue du « Guignol squad ».
Valence Patriote, Clermont Nationaliste, Bourg-en-Bresse Nationaliste, Vandal Besak [pour Besançon,ndlr], Infréquentables Dijon… La tendance actuelle des militants d’extrême droite de la région semble être de se faire discrets à la maison. Et de converger sur Lyon pour y réaliser des actions parfois violentes, sous un anonymat relatif.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture

Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…