Le début d’après-midi est calme au 13 rue Henry-IV (Lyon 2e). Dans le salon de tatouages et de piercing « Marquis, The Original », deux tatoueuses sont en plein dessin. En fond sonore tourne du System of a down, suivi d’une bonne playlist punk, rock, metal… À l’entrée, le Marquis présente rapidement ses collègues en plein travail. Lui dessine « mal », selon ses dires. Son truc, c’est le piercing.
Grand sourire aux lèvres, peut-être un peu crispé par l’exercice de l’interview, il nous accueille dans un des fauteuils en cuir du salon. Méticuleusement, il brosse sa grosse barbe grise. Avec ses cheveux rasés sur les côtés, sa crête épaisse, ses piercings aux lèvres, aux oreilles et ses bras colorés de tatouages, il a toujours, à presque 59 ans, une gueule très punk. Ses lunettes noires épaisses tranchent un peu avec le tout, lui donnant un petit côté « businessman ». Relatif.
Depuis 12 ans, le Marquis a pris ses quartiers dans le secteur d’Ainay, sur la Presqu’île. Une clientèle plus tranquille, loin des PCP (« punks à chiens pourris », selon ses mots) qui avaient tendance à l’agacer aux Terreaux. Mais son histoire avec le piercing remonte à plus loin.
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