L’annonce est passée presque inaperçue en septembre dernier. Des élus écologistes de la région Auvergne/Rhône-Alpes apprennent en amont d’une commission sécurité que Philip Morris, n°1 mondial du tabac, va être invité au cœur de l’exécutif régional pour une « audition » sur le commerce illicite de cigarettes.
Immédiatement, l’opposition verte dénonce un mélange des genres et appelle dans un communiqué à accueillir un interlocuteur indépendant pour traiter la question. « Il y a plein d’intervenants possibles pour parler de contrebande et de santé publique. Philip Morris n’est pas approprié. C’est ni plus ni moins qu’un lobby. Ils n’ont rien à faire en lien avec des personnes qui légifèrent et des parlementaires », s’étrangle Anaïs Widiez, conseillère régionale (Génération écologie) et membre de la commission sécurité.
La Guillotière cristallise les débats
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