Rue89Lyon : Qu’est-ce qui t’as amené à travailler sur le rapport entre objets connectés et sexualité ? Est-ce le fait d’avoir travaillé cinq ans dans un sex-shop ?
Cathline Smoos : (Rires) Non non. Pour le coup, le travail au sex-shop, c’est quelque chose que j’ai fait à côté de mes études. C’était hyper intéressant, d’autant que mon employeur proposait beaucoup de formations. Mais ça m’a surtout amené des connaissances sur les sextoys. Ce qui m’a réellement mis dans les nouvelles technologies, c’est un bouquin de Laurent Alexandre : Les Robots font-ils l’amour. Je l’ai trouvé absolument détestable, bourré de mensonges, de réécriture scientifique, etc. Raciste, homophobe… Bref, rien n’allait.
Alors, je me suis dit que devais choisir. Soit je coupais toutes les technologies, sachant que je viens d’une famille sans tech, cela aurait été possible. Soit je m’intéresse au sujet et j’essaye de participer à une vision de la sexualité sur ce domaine. J’ai fait ce choix. J’ai commencé à suivre des conférences sur le sujet.

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