
Le point sur les indicateurs de l’épidémie de Covid à Lyon et dans le Rhône. Le taux d’incidence continue de baisser. Une baisse qui semble corréler à la légère décrue constatée dans les hôpitaux du département. La pression, sur les services de réanimation notamment, reste toutefois encore forte.
L’évolution de l’épidémie de Covid à Lyon et dans le Rhône semble évoluer favorablement ces derniers jours. Les signes de stabilisation aperçus la semaine passée se confirment.
À Lyon et dans le Rhône, une incidence 6 fois supérieure au « seuil d’alerte »
Dans la Métropole de Lyon et dans le Rhône, on s’approchait des 300 cas pour 100 000 habitants au 30 avril. Un taux d’incidence qui devrait encore baisser avec les chiffres du samedi 1er mai, jour férié où le dépistage est traditionnellement peu important. Le dépistage reste toutefois toujours le bémol : il est depuis un mois en forte baisse. Entre le 4 avril et le 30 avril, il a été divisé de moitié dans le Rhône. On sait le taux d’incidence sensible à l’évolution du dépistage.
Et rappelons que, selon les critères en cours, un niveau d’incidence de 300 cas est 6 fois supérieur au seuil d’alerte (fixé à 50 cas pour 100 000 habitants).
Une baisse très lente dans les services de réanimation de Lyon et du Rhône
Toutefois, cette baisse relative du taux d’incidence semble se confirmer par les indicateurs hospitaliers. La baisse du nombre de patients Covid-19 hospitalisés en simultané dans le Rhône a commencé à refluer à partir du 22 avril environ. Soit une quinzaine de jours après le début de la baisse du taux d’incidence.
La pression dans les services hospitaliers de Lyon et du Rhône reste toutefois encore très forte. Au 3 mai, un peu plus de 1000 patients Covid-19 avaient été hospitalisés en simultané sur une semaine en moyenne (-9%). Dans les services de réanimation, la baisse est plus lente. Ils étaient 258 en moyenne hebdomadaire dans le Rhône (-4% sur une semaine).

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