
Les souterrains de Grigny, peu d’histoire et beaucoup de mythes ?
Au sud de Lyon, juste avant d’atteindre Givors, la commune de Grigny dort et vit paisiblement. Peu d’activités touristiques viennent troubler la vie des Grignerots. À tort ? Dans la petite ville, les façades de pierre et les monuments rappellent la succession des époques et portent les stigmates de la royauté mais également de la seconde guerre mondiale. Un lieu suscite particulièrement la curiosité : les souterrains.
Un couloir long d’une vingtaine de mètres, neuf salles se détachant sur les côtés, une humidité imprégnée dans les murs. A quelque mètres sous les jardins de l'Hôtel de ville, les souterrains de l’ancien château de Grigny n’ont été ni détruits ni rebouchés. A l’inverse, ils se visitent et servent même aujourd’hui de lieu d’exposition pour des artistes Rhône-alpins et internationaux.
Ils sont protégés par la terre et barricadés derrière les vieilles pierres d'une muraille fortifiée. Composés de neuf loges, l'entrée principale des souterrains ouvre sur un petit hall, duquel monte une rampe qui mène à un premier niveau. En avançant de quelques pas, on découvre les cellules au plafond voûté.
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