
Le mandat qui s’écoule aura été marqué, dès son origine, par les occupations d’écoles pour servir d'hébergement aux enfants SDF. C’est la partie émergée du sans-abrisme. A Lyon, on compte toujours plusieurs centaines de personnes sur les trottoirs, dans les squats et les campements.
L’hébergement des plus démunis est une compétence sociale de l’Etat que les collectivités se gardent bien de réclamer. Pourtant, les communes ou la Métropole de Lyon ont leur rôle à jouer, au titre de la question sociale mais aussi parce que les occupations illégales récurrentes concernent leurs bâtiments ou leurs terrains.
Faut-il alors expulser systématiquement, en déplaçant le problème plus loin, avec la création d’un nouveau squat ? ou chercher d’autres solutions, par exemple dans la mise à disposition de locaux pour l’Etat ou les associations ? C’est tout l’enjeu de ces élections. Explications.
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