Partant de ce principe marketing simple, les patrons des salons « La Maison du Tui Na » sont allés chercher des masseurs en Chine.
Enveloppes de liquide, retenues d’argent, paiement à la tâche… Des salariés de ce salon témoignent de pratiques très spéciales. Pour se lancer dans une action rarement constatée dans le milieu : trois d’entre eux ont saisi la justice pour mettre un terme à un « système d’exploitation ».
Créé en 2012 à Paris par un Lyonnais, Anthony Besquent, et une Chinoise, Liping Wang, les salons « Maison du Tui Na » sont implantés dans les beaux quartiers. On compte quatre boutiques à Paris, une à Lyon et une autre à Bordeaux.
Il vous en coûte entre 50 et 100 euros pour une demi-heure à une heure trente de massage « haut de gamme » .
Sur le site Internet, on voit des clients people comme Audrey Pulvar ou Matthieu Chedid poser avec les masseurs.
Et la presse ne tarit pas d’éloge sur la « Maison du Tui Na qui libère le corps ». A Lyon, le salon sis rue Grôlée (2e arrondissement) compte sept salariés : cinq masseurs et deux personnes à l’accueil.
Jusqu’à l’été 2016, quatre des masseurs étaient venus directement de Chine.
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