
PAR L’AFP
Une parcelle de 40 m2 va ainsi prélevée ce mercredi à 2 500 mètres d’altitude sur les pentes du col du Galibier (Hautes-Alpes), puis descendue en hélicoptère sur 600 mètres de dénivelé plus bas pour être implantée sous le col du Lautaret, côté Briançon.
Cette « descente forcée » devrait mimer un réchauffement climatique brutal, de l’ordre de 3 degrés. La parcelle sera ainsi descendue de l’étage alpin, principalement constitué de pelouses, à l’étage subalpin, où prédominent les forêts de résineux.
« Les pelouses alpines et les éco-systèmes de montagne sont extrêmement sensibles au réchauffement climatique », explique à l’AFP Jean-Gabriel Valay, professeur de physiologie végétale à l’Université Grenoble Alpes (UGA).
Parallèlement, une prairie de 40 m2 sera montée de 600 mètres pour étudier la capacité de la végétation à s’adapter en altitude.
« L’expérience a un intérêt scientifique si elle dure au moins cinq ans. Si on peut la prolonger dix ou vingt ans, ce sera d’autant plus intéressant », estime Jean-Gabriel Valay.
Une expérience similaire a déjà été lancée en Suisse et une autre est en projet dans le massif des Rocheuses aux États-Unis.
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