
« On se bat pour éviter que nos enfants ne développent des traumatismes. Si aucune mesure efficace n’est prise, j’envisage sérieusement de changer mes enfants d’école ».
Valérie Dumesny, mère de deux enfants scolarisés à l’école Michel Servet, sur les pentes de la Croix-Rousse (1er arrondissement), tire la sonnette d’alarme. Et pour cause. Chaque jour, alors qu’ils se rendent dans leur établissement, ils sont exposés à des polluants particulièrement forts de différentes natures.
En effet, une étude entreprise par Air Rhône-Alpes a révélé que la circulation automobile était en cause, l’école se trouvant à l’embouchure du tunnel de la Croix-Rousse.

La fréquentation du tunnel impacte 30 à 40 % de la pollution de l’école © Amélie James/Rue89Lyon
Le collectif compte obtenir des dispositifs permettant de réduire le taux de pollution et les réclame dans une pétition qui a recueilli près de 1500 signatures.
« Nous militons pour la baisse du trafic routier. L’étude montre que la fréquentation du tunnel impacte 30 à 40 % de la pollution de l’école », explique Valérie Dumesny.
Des aménagements peu efficaces
Des aménagements ont d’ores-et-déjà été faits mais sont considérés comme « insuffisants ». Deux classes, qui étaient particulièrement exposées à la pollution, ont migré dans les locaux de la bibliothèque et de la salle informatique. En découle alors un confort spartiate pour les élèves et leurs enseignants. De plus, une des trois cours extérieures de l’école a été fermée.
« Les enfants ont donc été regroupés dans deux cours inadaptées. Compte tenu de leur nombre, les sanitaires sont insuffisants et les accès compliqués », estime Valérie Dumesny.
Le collectif a découvert par voie de presse que la Ville a profité de la saison estivale pour « installer une ventilation permettant d’acheminer l’air du jardin dans le gymnase, bâtiment le plus pollué de l’école ». Une mesure jugée insuffisante voire absurde puisque c’est l’air d’une cour adjacente elle-même polluée qui est utilisé pour une cour encore plus polluée.
Estimant cette situation inacceptable et les changements rudimentaires, le collectif a sollicité une entrevue avec Gérard Collomb et son adjointe à l’éducation.
Selon les services com’ de la Ville, les revendications du collectif « ont été entendues ». Pour autant, aucune rencontre n’est à ce jour programmée. La rentrée à Michel Servet se fera dans un air toujours aussi mauvais.
Empêchons des milliers de grands lyonnais de circuler au quotidien pour soulager les parents de deux cents élèves...
Il y en a qui ne doutent de rien.
Quoi ? Les inscrire dans une autre école ? Voyons, impossible, il faudrait faire des trajets, ça ne serait pas pratique !
C'est l'école qu'il faut déménager.
Vous voilà soulagé, vous pourrez ainsi continuer à polluer en toute quiétude.
la pollution est l'affaire de tous
chacun peut faire un
peu et accepter de prendre qui un velo qui un metro un bus etc.
et je ne parle pas de ceux qui laissent tourner leur moteur a l'arret. on rappellera pour memoire que c'est une infraction du code de la route.
ca s'appelle la theorie du colibri
Ces cigales (en vacances) ne se soucient pas de ce qui pourrait arriver à la rentrée,
Seront-elles prise au dépourvue dès que la bise sera venue ?
qu'une autre école soit construite ou une autre route ! ou bien changer les locaux de la mairie avec ceux de l'école : les fonctionnaires seront dans cette école qui deviendra la mairie et vous verrez si ils ne se bougeront pas plus !
un habitant d'ile de france qui ne supporte plus ce foutisme des pouvoirs publics face à la pollution