
Tchernobyl. Le 26 avril 1986, après une suite d’erreurs techniques, le réacteur numéro 4 de la centrale électrique explose, créant un gigantesque nuage radioactif. Trente ans après, en Rhône-Alpes, sols, plantes et animaux restent, à certains endroits, particulièrement radioactifs.
L’ACRO (Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest) vient de publier les résultats d’un an et demi de prélèvements sur des « volontaires ». Pas moins de 365 échantillons ont été étudiés, dont une quarantaine provient de la région Rhône-Alpes. La conclusion tient dans une carte.
Aujourd’hui encore, le Vercors, la Drôme et l’Isère, sont les plus touchés. Certaines zones d’altitude également, dans les Écrins ou plus au sud, dans le Mercantour, concentrent aujourd’hui des quantités incroyables de Césium-137.
Cet élément radioactif, le seul persistant aujourd’hui, a une puissance dévastatrice qui diminue de moitié après 30 ans, dans des alpages où des touristes se promènent, où des bergers travaillent, près des belvédères de haute-montagne ou de tables de pic-nic.
A lire l'article, toutes les personnes qui se sont trouvées en présence des "points chauds" sont sur le point de mourir dans d'atroces souffrances...
Quand on veut faire un point honnête, il faut ne pas oublier de préciser que la planète est naturellement radioactive. Le Massif Central possède un sol granitique qui dégage de grandes quantités de radon, un gaz naturel radioactif. Cela n'empêche pas les habitants de la région de jouir d'une bonne santé.
Il faut aussi donner des échelles et des références pour se faire une idée juste de la chose.
Les points les plus marqués par le césium en France sont d'un niveau très faible. Une personne qui se tiendrait sur un tel point pendant une journée prends l'équivalent d'une irradiation induite par les rayons cosmiques lors d'un voyage court-courrier en avion.
Et on n'entends personne se plaindre de ses voyages en avion.