Dans une recommandation publiée en urgence (fait rare) au « Journal officiel » de ce mercredi, la contrôleuse des lieux de privation de liberté a dénoncé d’alarmantes conditions de prise en charge des patients au sein de l’hôpital psychiatrique de Bourg-en-Bresse.
Le passage d’Adeline Azan, ce mercredi, dans le centre psychothérapique de Bourg-en-Bresse a eu des conséquences quasi immédiate. La contrôleuse des lieux a dénoncé des pratiques effrayantes, telles que :
« Un contrôle des faits et gestes des patients d’autant plus singulière qu’elle est appliquée avec une rigueur exceptionnelle » ou encore « des atteintes graves aux droits fondamentaux ».
Interdiction de posséder des effets personnels, de communiquer avec l’extérieur, de fumer librement ou encore de sortir de l’unité de soin…
L’hôpital pourrait avoir l’air d’un centre de détention.
Et pour cause, l’accès aux cours ou au parc de l’hôpital est soumis aux autorités médiales, tandis qu’à l’intérieur, certains patients sont enfermés continuellement dans leur chambre. Le recours à la contention est même utilisé « dans des proportions jamais observées jusqu’alors et non conforme aux règles ».
De son côté, le directeur du centre Pascal Vassalo a assuré à l’AFP qu’il travaillait avec l’Agence régionale de santé à « un plan d’actions pour remédier à certains dysfonctionnements ».
« On trouve que le rapport est très sévère. On ne reconnaît pas le fonctionnement de notre établissement », a-t-il dit, ajoutant que le centre ne lui semblait « pas très différent des autres ».
Dans ses recommandations au ministère de la Santé, la contrôleuse générale a quant à elle été claire.
Elle demande une formation du personnel aux situations de crise ou encore de « mettre fin immédiatement à l’enfermement en chambre ordinaire », « la libre circulation dans l’établissement ».
Les manipulations pour lui faire dire que tout se passe bien devant le TGI alors qu'on lui a prescrit des neuroleptiques sans la moindre information, puis le refus non-motivé d'une période d'essai sans médication sous prétexte que "là vous êtes stables, donc le traitement fonctionne" alors qu'il a été transféré sous traitement, le psychiatre étant donc inapte à juger de son efficacité, le chantage à base de "c'est ça ou t'es pas près de sortir" pour lui imposer la première injection d'un traitement de longue durée à 600€ la dose mensuelle... voilà ce qu'il peut subir en HP.
Ce que vous décrivez est récurrent et dénoncé. Ces abus de pouvoirs systématiques détruisent les personnes. Quant à la Loi de protection des malades c'est de la fumisterie, les commissions y sont phagocytées par les psychiatres.
De plus ces traitements attaquent le cerveau, l'organisme, rendent obèses.
La Loi est rarement respectée et quand elle l'est, les résultats sont souvent inopérants.
Il a été prouvé ds d autres pays qu' il y a d autres moyens
Ce genre de choses n a jamais soigné et combien même cela serait nécessaire il doit être rarissime et pas habituel comme c est le cas et surtout pas des gens lucide entrée pour dépression et de leurs propre gré
Salutations