2,48 milliards d’euros. Le montant du budget est comparable à celui de début de mandature, en 2010 (2,45 milliards).
Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 1,731 milliard d’euros ; 84% de ces dépenses sont consacrés aux « piliers » de l’action régionale :
- les lycées (549 millions d’euros)
- la formation et l’apprentissage (489 millions d’euros)
- les transports régionaux (631 millions d’euros)
- le développement économique (130 millions d’euros)
L’investissement, quant à lui, avoisine les 750 millions d’euros.
Outre la fusion d’ici le 1er janvier 2016 avec l’Auvergne et les élections régionales de fin 2015, l’année sera marquée par trois enjeux majeurs :
- la gestion des Fonds européens
- le prochain Contrat de Plan Etat/Région 2015–2020
- la renégociation de la convention TER avec la SNCF.
Une baisse des dotations de l’Etat
Ce budget de la région Rhône-Alpes montre une petite baisse des dépenses (hors investissements) de 1,2% (soit 21 millions d’euros). C’est la conséquence de la baisse des dotations de l’Etat aux collectivité de 11 milliards d’euros sur trois ans (2015-2017).
En Rhône-Alpes, elle est de 39 millions d’euros, portant la dotation générale de fonctionnement
(DGF) à 526 millions d’euros en 2015. Jean-Jack Queyranne, président PS de la Région Rhône-Alpes, le justifie dans un communiqué de presse :
« Nous avons choisi dans ces temps difficiles, de ne pas réduire la voilure, de maintenir nos investissements et d’affirmer notre solidarité avec les Rhônalpins. »
Les écolos « à deux tiers » satisfaits
A Europe Ecologie – Les Verts (EELV), il a été décidé qu’un tiers des conseillers régionaux voteraient contre le budget 2015, soit 12 membres sur 35. Les écolos reprochent de « ne pas engager assez rapidement la transition écologique dans une région conduite de manière quasi-monarchique ». Toutefois, ils restent « au deux tiers » satisfaits par la version finale du budget. Jean-Charles Kohlhaas, co-président du groupe, expliquait ainsi cette prise de position particulière :
« Le résultat des négociations budgétaires dont je viens de parler est positif (concernant notamment le scolaire, la vie associative ou l’éco-mobilité, ndlr). (…) Nous avons la volonté de poursuivre ce mandat jusqu’au bout, comme nous l’ont confié les électeurs. »
Au Front de Gauche, sur les 11 membres, 8 ont voté « pour » et 3 se sont abstenus, considérant la « réorientation de l’intervention régionale encore insuffisante ».
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