
Selon les informations du Progrès, plusieurs « base jumpers » se sont élancés clandestinement de la tour Incity, futur siège social de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes.
Ils seraient trois à avoir fait le grand saut, le samedi 25 octobre vers 7h45 le matin. Après avoir aterri, ils auraient filé vers la rue de Bonnel.
Un connaisseur du milieu explique :
« Ils ont fait ça tôt le matin non seulement parce que les conditions aérologiques sont optimales, mais aussi pour ne pas être repérés et ne pas brûler le spot (…) c’est-à-dire, pour pouvoir recommencer. »
L’expérience est réitérée samedi 8 novembre, alors que l’accès au site, privé, est bien sûr interdit. Des individus rejoignent le sommet d’Incity par les escaliers de la grue et s’en élancent. La Caisse d’épargne n’a pas voulu dire si elle avait porté plainte contre X.
En France, la pratique du « base jump » n’est pas illégale, mais il est interdit d’investir les lieux privés sans autorisation. Roch Malnuit, base jumper lyonnais installé à Chamonix estime que seuls 10% des 200 membres des deux associations de base jump français le pratiquent.
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