
Ce jeudi, l’adjointe déléguée à l’Education, Anne Brugnera, tirait un premier bilan des rythmes scolaires à Lyon.
«Du bricolage» Un mot qui revient souvent dans la bouche des parents au sujet des rythmes scolaires. A l’heure du premier bilan, les impressions restent mitigées. Deux mois et demi après la mise en places des activités périscolaires dans les écoles lyonnaises, les syndicats sont critiques. Le Snuipp :
«Cela s’apparente parfois à de la garderie. Lorsque les établissements font appel à des structures déjà existantes comme les maisons de l’enfance ou les MJC, ça fonctionne beaucoup mieux. Mais quand les animations sont confiées à des étudiants, peu qualifiés, la qualité n’est pas forcément au rendez-vous.»
De son côté, la ville de Lyon, où près de 63% des enfants sont inscrits aux activités du vendredi après-midi, reconnaît quelques difficultés. Notamment au niveau du recrutement des animateurs qui n’ont pas toujours les compétences requises. Moins d’un sur deux est titulaire du BAFA. Or, c’est la condition nécessaire à l’agrément d’accueil de loisirs. Il faut un minimum de 50% des animateurstitulaires du BAFA.
« Ils auront leur BAFA avant le printemps. Nous serons dans les clous » annonce Anne Brugnera, l’adjointe déléguée à l’Education.
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