
Par Matthieu Beigbeder et Laurent Burlet
Les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) comptent depuis de nombreuses années, une forte présence d’employés frontaliers. Comprendre : des travailleurs qui habitent de l’autre côté de la frontière, en France.
Impossible d’avoir des chiffres sur la proportion de travailleurs français. Le sujet est sensible. En février 2012, celui qui était alors directeur général des établissements, Bernard Gruson, défrayait la chronique en déclarant qu’il faudrait dorénavant éviter de nommer des frontaliers aux postes de responsables d’unités de soins.
Il avait alors reçu le soutien de Pierre-François Unger, le président du Conseil d’État genevois [l’exécutif cantonal] de l’époque. En mars de la même année, Bernard Gruson a récidivé et prévenu qu’« il [fallait] arrêter le recrutement systématique des frontaliers dans les HUG », déclarant :
« La préférence doit être donnée au candidat local, même s’il est moins bon. »
« Brûlons leurs maisons, leurs voitures. Frontaliers, dégagez de gré ou de force »
Ce fut la première fois qu’un tel discours anti-frontaliers était affiché par un haut responsable d’une structure ou régie (comme on dit de ce côté-ci de la frontière) cantonale.
Le mois suivant ces déclarations, un tract anonyme s’en prenant à « cette racaille frontalière » était retrouvé aux HUG.
Ce tract dénonçait l’« arrogance », la « pollution », le « mépris », l' »insolence » et les « privilèges » des quelque 90 000 frontaliers, domiciliés en Haute-Savoie et dans l’Ain, qui viennent travailler chaque matin dans le canton de Genève. Après s’être demandé si Genève était devenu le 96e département français, ce texte annonçait que « désormais la guerre totale [était] déclarée » :
« Brûlons leurs maisons, leurs voitures. Frontalier(e)s, dégagez de gré ou de force. »
Depuis, Bernard Gruson, le président des HUG, a pris sa retraite et a été remplacé.
Devant le principal site des hôpitaux de Genève, nous rencontrons des blouses blanches en pause cigarette. Selon un infirmier frontalier qui a plus d’une douzaine d’années dans le service, l’ambiance se serait améliorée :
« Quand le nouveau directeur est arrivé, il a serré la main de tout le monde, le premier jour ».
A quelques mètres de lui, deux laborantines suisses nous font part d’un autre point de vue :
« On est deux Suisses sur 25 dans notre service ! On nous a promis un rééquilibrage au profit des Suisses mais ça n’arrive pas. Tant que les chefs seront frontaliers, ça ne s’améliorera pas. C’est une question de copinage ».
« Les frontaliers viennent nous piquer notre pognon »
Il n’y a pas qu’entre les murs des hôpitaux genevois que les Suisses se lâchent. Au hasard d’une rue de Genève, nous avons croisé cette dame, « Suissesse de souche », comme elle se qualifie, qui nous affirme que les frontaliers viennent « piquer [leur] pognon ».
Une frontalière, Laure – le prénom a été modifié -, 52 ans, travaille dans l’administration genevoise depuis bientôt 30 ans. Elle tente de nous décrire « l’ambiance » :
“Tu entends les conversations dans les bus, les gens qui font des remarques… C’est très diffus, il n’y a pas de rixes dans la rue, c’est sûr. C’est des petites piques, dans les manchettes des journaux. Ou même dans les affiches pour les campagnes de votation, qui sont très agressives. Dès qu’il y a le mot frontalier, tu peux être sûr que ce n’est pas gentil. »
Elle explique avoir changé de numéro de plaque d’immatriculation [de 74, la Haute-Savoie voisine, à 17, la Charente-Maritime lointaine] pour devenir une « frontalière invisible ». Et ainsi éviter toute sorte d' »agressivité » à son égard :
« Quand je me trompe de route ou que je déboîte, on ne va plus me klaxonner violemment ou me faire une queue de poisson. »
Le RER genevois, nouveau moyen de transport pour « la racaille d’Annemasse »
De diffus, ce sentiment anti-frontaliers est passé à très réel au moment des débats sur le CEVA [le RER genevois], censé sceller dans le rail la construction du Grand Genève.
L’Union démocratique du centre (UDC), parti d’extrême droite et premier parti de Suisse, s’était alors fendu d’une publicité éloquente dans la presse genevoise, affirmant que le CEVA était le « nouveau moyen de transport pour la racaille d’Annemasse », la ville française voisine de Genève, classée en Zone de sécurité prioritaire (ZSP).

La pub de l’UDC. Capture d’écran du site « rts.ch«
Pourquoi tant de haine ?
Cette défiance vis-à-vis des étrangers, et plus précisément des frontaliers aurait débuté « il y a 5 ou 6 ans », estime la responsable d’Economie Suisse (le syndicat patronal helvète.
La faute à la crise et au chômage ? Le secrétaire général du Groupement transfrontalier européen (GTE, qui défend les intérêts des frontaliers), Jean-François Besson, répond :
“Il n’y a pas de crise économique à Genève. Ou alors on rêverait tous d’avoir une crise économique comme celle-là.”
Le taux de chômage dans le canton de Genève tourne autour de 5,3% en 2013, soit l’un des plus élevés de Suisse. Mais l’un des plus faibles d’Europe. Quant à la croissance, c’est l’une des plus forte d’Europe (+2,5% à l’horizon 2015).
Le développement de ce sentiment anti-frontaliers date de l’application des accords bilatéraux de libre circulation des personnes signés entre la Suisse et l’Union européenne.
Le nombre de travailleurs frontaliers a doublé entre 2002 et 2012 : ils sont passés, dans le seul canton de Genève, de 32 900 à plus de 65 000. La part des emplois occupés par des frontaliers à Genève était estimée à 23% en 2012.
Plus nombreux, les frontaliers n’occupent plus seulement des postes d’ouvriers ou d’employés. Les cadres sup’ sont arrivés en masse. Ce qui génèrerait un « malaise » à l’égard des frontaliers, selon Cristina Caggini, la directrice romande d’Economie suisse :
« Avec les bilatérales, on a pu embaucher plus facilement des cadres européens. Par conséquent, certains cadres suisses qui jusque là n’étaient pas en concurrence avec des Français ou des Allemands se sentent menacés ».
Bernard Debarbieux, professeur au département de Géographie à l’Université de Genève va dans le même sens :
« Il y a 20 ans, l’immense majorité des emplois occupés par les frontaliers était des emplois peu qualifiés. Et puis quelques années plus tard, les activités numériques ont explosé à Genève, et on a vu de plus en plus d’emplois de cadres, de directeurs occupés par des frontaliers, qui eux étaient formés. Il y a eu une montée en qualification, et ça a contribué à attiser le sentiment anti-frontaliers. »

Une voiture immatriculée en Suisse franchie la frontière pour aller en France. © Matthieu Beigbeder/Rue89Lyon
Environ 100 000 personnes qui passent la frontière tous les jours
Autre aspect, beaucoup plus concret, de la montée du sentiment anti-frontaliers : le trafic pendulaire. Selon Jean-François Besson, du GTE, il y a environ 70 000 frontaliers titulaires d’un permis de travail, et entre 30 000 et 40 000 personnes qui n’ont pas de permis (car ils ont la double nationalité ou bien ils sont Suisses), mais qui vivent en France et travaillent à Genève.
Cela signifie que quelque 100 000 personnes passent la frontière, tous les jours, pour aller travailler à Genève.
« Ça engendre des nuisances importantes. Quand vous habitez dans un petit village à proximité de la frontière, vous avez 10 000 voitures qui passent tous les jours devant chez vous.
Concernant le logement, ça a créé une raréfaction. Pour un genevois, aujourd’hui, il est quasiment impossible de trouver un logement dans sa ville. Et puis, évidement, ça a créé un sentiment, diffus mais réel, d’envahissement.”
UDC + MCG surfent sur le sentiment anti-frontaliers
Sale temps pour les frontaliers
Pour les frontaliers, un seul motif de satisfaction : la votation populaire du 9 février, le « oui » en faveur de la fin de l’immigration massive n’a recueilli que 39,9% dans le canton de Genève – contre près de 59% dans le canton rural d’Uri. Un résultat dû notamment à la mobilisation du patronat suisse, qui était largement revenu sur le « rôle clé » que constitue la libre circulation des personnes.
Mais au niveau national, l’initiative est passée. Le gouvernement fédéral suisse a 3 ans pour dessiner le contour d’une loi qui répondrait aux exigences de l’initiative populaire. Avec, au bout, la mise en place de quotas d’immigrés et la remise en place de contingents de travailleurs frontaliers.
Le Mouvement Citoyen Genevois (MCG) surfe sur ce sentiment d’envahissement. Créé en 2005, ce parti populiste accumule les succès électoraux et compte aujourd’hui 20 sièges sur 100 au Parlement cantonal.
Le discours anti-étrangers et surtout anti-frontaliers est sa marque de fabrique.
Le 9 février dernier, il a soutenu l’initiative populaire de l’Union démocratique du centre (UDC), le principal parti d’extrême droite suisse avec qui il a noué des alliances au niveau local et national. Ce référendum visant à mettre fin à « l’immigration de masse », a été un succès pour l’UDC et le MCG et aura un impact direct sur la réduction du nombre de frontaliers à Genève. L’initiative prévoit le rétablissement de contingents pour les frontaliers, c’est-à-dire des quotas de travailleurs étrangers, établis préalablement pour chaque canton, en fonction de ses besoins.
Ce printemps, c’est toujours le MCG qui a réussi à lancer une initiative pour empêcher le versement de 3,1 millions de francs suisses (environ 2,5 millions d’euros) par le Canton de Genève pour la construction de ces P+R de l’autre côté de la frontière.
Le vote du 18 mai a été remporté par les populistes au terme d’une campagne où les frontaliers ont été la cible de toutes les attaques du MCG. Résultat, les populistes ont bloqué la construction de l’agglomération transfrontalière. Pour leur plus grand bonheur.
Pour la com’ populiste : « le choc des mots, le poids des photos »
Outre le mutisme des partis non populistes dominants, le MCG doit probablement son succès à une communication proche de celle de l’UDC, non avare d’images et de slogans ‘choc’. C’est ce parti qui avait, rappelez-vous, fait campagne pour le renvoi des criminels étrangers.
Du côté du MCG, c’est un autre style. L’un de leurs slogans de campagne pour les élections au Conseil d’Etat de Genève fut :
« L’épidémie de frontaliers n’est de loin pas éradiquée. »
Nous avons rencontré Pascal Spuhler, l’un des chefs de fil du parti. Vice-président et député MCG au Conseil d’Etat de Genève, il se justifie :
« On se doit d’être efficace, de faire passer des messages. On reprend la devise de Paris Match : ‘Le choc des mots, le poids des photos’. Le but recherché n’est pas de cliver. Il ne faut pas se sentir visé, on ne reproche rien à l’individu. »
« Préférence cantonale »
Nous avons interrogé le chef de l’exécutif genevois, François Longchamp. Le président (Libéral-Radical) du Conseil d’Etat de Genève, juge que le MCG est « un parti populiste qu’il faut craindre » :
« Il distille des discours d’animosité à l’endroit de nos voisins. Sur le plan social et le plan des relations des populations, ce n’est jamais bon d’expliquer que tous nos maux viennent de ceux qui habitent à 10 kilomètres d’ici. Du point de vue économique, ce n’est pas bon du tout, puisque les français occupent une partie des emplois que notre insuffisance de main d’oeuvre ne permettrait pas d’occuper. »
Si l’on en croit les déclarations de cet homme politique de droite, le MCG serait au ban de la politique genevoise. Il n’en est rien. Les thèses du MCG progressent.
Ainsi, l’idée de « préférence cantonale » (privilégier les Genevois aux frontaliers) a été reprise. Les élus refusent d’en parler en ces termes. Pourtant, en 2011, des circulaires ont été envoyées aux services de l’Etat et aux services publics (comme les hôpitaux et les Transports genevois – TG) pour privilégier l’embauche de « chômeurs résidents ».
François Longchamp a même évoqué le développement de cette « préférence » lors du « Discours de Saint-Pierre », le 10 décembre 2013, qui est la prestation de serment du Conseil d’Etat par son président :
« Enfin, mieux encore qu’il ne le fait aujourd’hui, l’Etat veillera à ce que les emplois qu’il pourvoit ou qu’il subventionne soient proposés aux demandeurs d’emplois locaux, lorsqu’ils disposent des compétences adéquates. »
Dans le secteur privé, l’idée d’une « préférence cantonale » progresse également. Selon une étude de l’Observatoire universitaire de l’emploi, les employeurs préfère les Genevois aux frontaliers.
« Le travailleur frontalier ne dépense pas d’argent en Suisse »
Si l’on en croit le MCG, les Français ne sont nullement visés. Pascal Spuhler affirment « défendre les régions », ne reniant pas des affinités avec certains partis régionalistes comme « Savoie Libre« , voire carrément xénophobes comme la « Ligue du Sud« . Non, le MCG défendrait simplement son canton genevois et son économie genevoise.
Il reproche aux frontaliers d’avoir « le beurre et l’argent du beurre ». Un frontalier profiterait du bon salaire suisse, sans faire vivre l’économie locale :
« Le travailleur frontalier passe la frontière, prend peut-être un petit café à midi et repart, c’est tout. Il ne dépense pas d’argent en Suisse. »
Cette rhétorique du « frontalier profiteur » est connue. S’ils ne payent pas d’impôts sur le revenu en France, les frontaliers n’en sont pas moins imposés à la source en Suisse et contribuent de facto à la richesse du canton, comme l’analyse le quotidien Le Temps :
« En 2012, le canton de Genève a récolté 786 millions de francs par le biais de l’imposition des travailleurs frontaliers, suisses ou français. Sur ce montant, 688 millions sont restés à Genève (518 millions pour le canton, 170 pour les communes) et 98 millions ont été reversés à la Confédération. En parallèle, 253 millions ont été rétrocédés aux deux seuls départements de la Haute-Savoie et de l’Ain, au titre d’un accord international de compensation financière datant de 1973.
Le bilan est donc largement positif pour le canton de Genève.
« La frontière, comme résistance à l’Union européenne et à la France »
Le sentiment anti-frontaliers et cette tendance au repli est un paradoxe genevois :
- Les voisins français vont travailler tous les jours à Genève et font tourner une économie genevoise en bonne santé.
- De nombreux suisses habitent « sur France », où le prix du mètre carré est moins prohibitif, même s’il commence à sévèrement augmenter.
- Les Suisses passent tous les jours la frontière pour faire leurs courses dans les supermarchés français.
Pour le géographe Bernard Debarbieux, il faut aller chercher l’explication de ce paradoxe dans un repli d’ordre identitaire :
« On n’a jamais autant attaché d’importance à la frontière que depuis l’entrée de la Suisse dans Schengen. Les Genevois cultivent une nostalgie de la frontière comme si elle était le dernier bastion de résistance face à l’Union européenne et à la France qui menacerait Genève. L’autre voie pour Genève, ville internationale, serait de s’inventer une identité cosmopolite en dépassant les identités sectorielles ».

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Si Hitler n'a pas envahi la Suisse, c'est tout simplement parce qu'elle ne constituait aucune menace. De plus, les nazis avaient un intérêt à ce que les suisses soient au travail plutôt qu'à la guerre, étant donné que les suisses exportaient du matériel essentiel à l'Allemagne nazie.
L'Allemagne avait son or en bonne partie en Suisse, et le plan d'invasion de la Suisse était prêt, mais l'ouverture du front russe a retardé sa mise à exécution.
Et, franchement, le retrait de l'armée suisse dans les montagnes laissait tout le loisir à l'armée allemande d'occuper les zones importantes. Les gentils résistants suisses pouvaient pendant un temps s'amuser à crapahuter là-haut, il n'auraient pas bien gêné les allemands.
Notons aussi qu'une bonne partie de la population suisse était prête à accueillir les nazis à bras ouvert.
On pourrait encore parler des juifs refoulés à la frontière (avec parfois un zèle très suisse), ou bien de ce qu'on fait les suisses ensuite aux yéniches, pourtant bien après la guerre...
Non, franchement, que les suisses se renseignent un peu plus sur leur propre histoire ne ferait pas de mal (ah, l'excellence de l'enseignement suisse oublie apparemment de développer l'esprit critique).
rappelle-le score Robert?
ps : certains joueurs de la glorieuse Nati n'avaient pas des faciès gruyère, parmi lesquels le seul capable de marquer des but. mrd, c'est le début de la fin ...
http://www.youtube.com/watch?v=6mY1LxkvLX8
Tricherie et mensonge ont été les maîtres mot de ce pseudo plébiscite.
J'ai été frontalier plus de 30 ans, en 1967 nous étions environ 9'000 presque tous originaires des départements de l'Ain et de la Haute-Savoie.
Les rapports ont toujours été très cordiaux et sympathiques avec mes collègues Suisses. Nous sommes toujours amis.
Toujours éviter d'évoquer le problème profond de la France ces journalistes!
Du travail de suisse, comme on dit en France
Pour avoir vécu en Suisse, j'ai bien vu pourquoi ça fonctionne bien: tu es riche, tout va bien. Tu es moins riche: tant pis pour toi: à toi la grosse franchise, les assurances minimales... et bien entendu il faut fermes sa gueule, surtout si on est français, évidemment.
Notons aussi que la construction même des fonds de pension suisses, reposant majoritairement sur l'immobilier, favorise des prix immobiliers très élevés: du coup, à moins d'être très riche, pas la peine d'imaginer acheter son logement... et comme la retraite sera bien maigre pour beaucoup, ils n'auront plus qu'à mendier les aides minimalistes de l'Etat, ne rien laisser en héritage aux enfants (mais ça, c'est bien, dans une optique libérale, il ne faut pas que l'argent stagne). Autre solution choisie par beaucoup: émigrer en France (et on leur offre la sécu, le minimum vieillesse... un comble!).
On verra comment ils feront pour se faire essuyer le derrière quand ils seront grabataires.
On verra comment ils feront pour ramasser leur poubelles, nettoyer leurs rues, ou tondre leurs jolis parcs proprets.
Quel eugénisme mortifère.... La bêtise au sens aiguë du terme.
faut m'expliquer
C'est drôle comme les frouzes projettent sans cesse leur culpabilité face au nazis, comme si tout la terre entière avait été aussi pathétique qu'eux face au 3e Reich. C'est que bien sûr, quand on se fait annexer en moins de 2 on mérite à peine d'être appelé "nation". Mais tout de même, c'est assez drôle et pathétique.
Du NPA qui s'associe aux musulmans brandissant le drapeau du jihad en plein Paris ou des attaques de synagogues aux cris de "morts au Juifs" cette année même.
Tu as une mémoire sélective?
Le recrutement de cadres venant de l’Hexagone a généré une dynamique de cooptation entre Français. En clair, les Français recrutent des Français car ils connaissent mieux leurs diplômes / se sentent plus en adéquation avec leurs méthodes de travail et leurs valeurs.
Cette francisation massive a créé d’autant plus d’amertume que nous autres gaulois avons cette fâcheuse tendance à dévaloriser ce qui ne colle pas avec NOTRE manière de faire les choses. J’ai pu entendre des discours d’une arrogance et d’un dédain effarants à l’égard des Suisses de la part de mes compatriotes.
Cette condescendance me fait honte, surtout lorsqu’il s’agit de faire la morale à un pays dont l’industrie prospère… alors que nous sommes dans la mouise.
J’ai vécu la transition des bilatérales. Sans aucun doute, la qualité de vie à Genève s’est sensiblement dégradée avec leur application : petite délinquance en provenance d’Europe de l’Est et du Maghreb, incivilités des jeunes des cités françaises voisines, pollution, dumping salarial, etc.
Cet article fait bien de relever les abus du MCG, j’en conviens. Mais un peu d’autocritique ne ferait pas de mal non plus.
Ne pas systématiquement nier toutes ces difficultés tel qu'ont tendance à le faire certains représentants des frontaliers et mettre tout cela sans distingo dans le panier du populisme primaire serait surement un excellent moyen de réduire précisément l'audience de ces partis extrêmes.
Très sensible quand on passe le röstigraben, où, d'un coup, on se sent un peu mieux accepté (pas de commentaire sans arrêt sur votre accent, votre origine, etc... mais au contraire des efforts pour communiquer, parler "hochdeutsch", questionner gentiment sur la France...).
Espérons que cela fasse refléchir les Français sur leur propres propos et attitude à l'égard de l'immigration.
-> il y a quelques années à Nyon, ma belle Renault 19 immatriculée 69 a été incendiée.
Depuis, ça me fait bien rire les suisses qui me disent que la France ça craint....
Ce qui est amusant, c'est que quand je suis parti travailler en Valais, on m'as demandé d’où je venais. quand j'ai répondu Genève, on m'as répondu en rigolant "Ah, alors c'est votre première fois en Suisse !". Cette ville est à part, meme pour les suisses.
Je suis genevois, travaillant et habitant dans le canton de Genève. Par mes différentes expériences dans plusieurs entreprises suisses, j'ai pu constater et analyser ce sentiment anti-frontaliers (contrairement à certains politiciens qui n'ont jamais vraiment bossés sur le terrain). Ce qui m'a tout de suite choqué dès mon premier emploi (dans une entreprise de livraison de boissons): l'arrogance et le mépris des frontaliers pour le genevois ainsi la Suisse en général. Par des petites piques, remarques, au son de la voix etc etc. C'est presque du racisme ou du mobbing finalement on se sent attaqué de tout les côté alors la première chose qu'on fait c'est contre-attaquer et là c'est l'escalade de la violence verbale (voir physique). J'en suis presque arrivé aux mains avec un "chefaillon" qui me donnait tout le sale boulot pendant que ses potes français se la coulait douce.
Pourquoi tant de mépris d'un pays et de leurs habitants qui leurs permettant de nourrir leur famille ? C'est la grande question que je leur ai posé plusieurs fois et qui a calmé leur jeu. C'est ce genre d'injustices et de comportement qui embourbe la situation et que des parties politiques utilisent. Tout le monde est perdant, loyers exorbitant dans le canton de Genève alors hop les genevois vont tous habiter en France, sur les routes c'est le chaos total et il y a une sale ambiance sur les places de travail.
J'ai remarqué qu'au final c'est un problème d'éducation et de respect de l'être humain qui n'existe plus, ce qui attise ce sentiment de haine.
Ce que j'ai écrit n'est que mon point de vu personnel de part mes expériences professionnelles.
Et mes excuses pour les éventuelles fautes d'orthographe.
Sloan
Forcément, le jeune français débarquant avec sa mentalité style "on est les meilleurs" et "je double mon salaire" a une nette tendance à prendre tout le monde pour des moins que rien.
Je suis savoisien de souche, voisin de la Suisse, et je peux vous dire que la plupart des "vrais" savoisiens ont une mentalité très proche de la mentalité suisse.
Le problème, comme toujours, vient des immigrés.....
Savoisien de souche ayant travaillé 33 années à Genève et Lausanne.
Votre conclusion suit le fait que 786 Mio d'impôts sont restés en Suisse et seulement 253 Mio ont été rétrocédés à la France. Ceci en réponse à l'image du Frontalier profiteur qui passe la frontière et ne fait pas fonctionner l'économie locale. Pourtant si je réfléchis correctement, ces 786+253 = 1.039 Mia d'impôts ont bien été générés par des employés du canton de Genève. S'il étaient tous habitants du canton, on pourrait légitimement considéré que c'est environ 1 Mia de CHF et non pas 786 Mio qui rentrerait dans les caisses Suisses.
Donc un déficit clair !
En outre, cela ne change rien au fait qu'effectivement tous les gens qui exportent quasi instantanément et intégralement leur salaire en France induisent une perte considérable en terme d'activité économique locale et également de TVA.
Sans parler des problèmes de logements, qui sont déjà importants sur l'arc lémanique et encore plus sur Genève.
S'il y a tant de Suisses qui sont eux mêmes frontaliers ce n'est pas qu'ils préfèrent le Comté au Gruyère, mais souvent un problème d'accès à la propriété.
Cher Monsieur,
Le secteur financier suisse ne représente qu'environ 9% de son PIB, ce qui est déjà pas mal, je vous le concède. Toutefois, le secteur industriel suisse, représente 22% de ce même PIB. Pour plus d'informations sur la structure économique de la Suisse, je vous invite à lire l'excellent ouvrage de Monsieur James Breiding, intitulé "Swiss Made".
Bien à vous
En tous cas, s'agissant d'aide à la fraude fiscale, les trusts britanniques n'ont rien à envier au secret bancaire suisse ;-)
Quant-est-ce qu'il sera possible d'intervenir sur votre site sans avoir l'obligation ( c'est hyper saoulant ) de se ré-identifier à chaque fois...
...puis d'attendre 8 plombes pour savoir si le commentaire est publié, ou pas.
Cette façons de fonctionner dissuade beaucoup d'internautes.
Ne pourriez vous pas fonctionner à la manière de Rue89 Paris ?
et donc de "modérer" après coup, et non avant publication.
Si vous ne me répondez pas, c'est que votre mépris des riverains est total.
...et que par conséquent, il est inutile d'intervenir sur Rue89 / Lyon - merci.
....et de générer du chômage dans la population Suisse "de souche"...etc...
je trouve cette phrase "géniale" surtout en parlant du personnel hospitalier. Qu'en pensent les patients ?
A force de vouloir fermer sa porte aux étrangers, on arrive à de belles aberrations !
Les suisses ont un tel complexe de supériorité, qu'alimente une prospérité hors du commun, qu'il leur est impossible de concevoir qu'un français puisse être un travailleur compétent, efficace et consciencieux. Intoxiqués par la propagande de la presse anglo-saxonne, lue gloutonnement outre Jura, ils sont persuadés que les français sont paresseux et toujours en grève.
Ils ne veulent devoir leur prospérité qu'à leur seule nature helvétique. Il leur échappe totalement qu'une partie de leur industrie prospère grâce à des programmes tels qu'Ariane ou Galileo. C'est l'éternel boulet des représentations que se font les peuples d'eux-mêmes!
Donc je pense que considérer les gens du même pays comme plus compétents est 1. de bonne guerre et 2. un mécanisme assez symétrique directement lié à la connaissance de nos modes de formations et de fonctionnement.
Je suis précisément né dans le Val-de-Travers, mère française et père portugais. Un pur produit de cette immigration du travail voulue et encouragée par la Suisse. J'ai d'ailleurs acquis la nationalité suisse, en plus des deux autres, lors de mes 25 ans. Si je n'ai jamais été confronté personnellement à un sentiment anti français, il serait faux de prétendre qu'il n'existe pas. Si les Français sont en général acceptés sans racisme, il est vrai que des questions intéressantes ne peuvent qu'être soulevées lorsque certaines entreprises annoncent fièrement la création de plusieurs centaines d'emplois dans les régions neuchâteloise et jurassienne, mais que seul un tiers, voire un quart de ces emplois seront pourvus par des résidents suisses. Même si la remise en cause des motivations des frontaliers ne sont pas remises en cause, ils auraient bien tort de refuser un salaire suisse, il n'est pas totalement inopportun de questionner une politique économique conduisant parfois à négliger ses propres concitoyens. Il est cependant indéniable que ces sujets ne se régleront qu'à tête reposée, loin des débats populistes, même si le conflits fiscal entre la Suisse et la France et la gestion qui en a été faite n'a été perçue ici que comme une campagne de conquête économique. ...
Saluations
Non, c'est pire que ça. C'est vu comme une industrialisation de la fraude fiscale, au détriment de la France qui enrichit la Suisse.
Les banquiers suisses se sont certes enrichis de la fraude fiscale, mais pas la Suisse en particulier. Tous les Suisses ne sont pas banquiers. Il y en a marre de ces clichés éculés visant à démontrer que tous les Suisses sont de riches banquiers, que la Suisse est un paradis fiscal, etc. La vérité est que vous ne connaissez rien à la Suisse, à ses institutions, à son fonctionnement et à son économie.
L'économie suisse tourne à fond, non parce que le suisse y serait mieux que le reste du monde, mais parce que l'économie mondiale a un fonctionnement qui fait qu'on ne "prête qu'aux riches": plus un pays est considéré comme "viables économiquement" plus il pourra emprunter à des taux faibles, plus il aura une monnaie lui permettant d'exploiter à moindre coût le travail de pays plus pauvres, plus il pourra s'acheter du travailleur qualifié formé sur les fonds d'un autre pays, etc...
J'ai toujours rigolé devant la fierté tant des français, suisse, allemands ou autres devant les réussites de leur pays, et devant leur mépris des autres (avec le cas de la Grèce on a eu droit à un déferlement de bêtise) forcément plus paresseux, moins méritants, etc. Dans les pays pauvres, la plupart des travailleurs triment comme des malades, pour des salaires de misère. S'imaginer supérieur car on a eu la chance de naître ailleurs est preuve d'une débilité profonde.
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part...
Le racisme contre les suisses allemands, voire les romands d'autres cantons m'a franchement étonnée, quand je l'ai découvert. J'arrivais avec l'image d'un pays ouvert, où tout le monde parlait plusieurs langues... ben en fait non, chacun se crispe sur ses particularités et méprise tout le reste (bon, je caricature, heureusement qu'il y a aussi plein de suisses ouverts et sympas).
Les régions frontalière on besoin de Genève et vice versa.
Les français travail en Suisse les suisse.
Les suisse viennent faire leur courses en France ou même achete des maison ou des appartements.
J'ai 28 ans et je vie dans le pays de gex depuis toujours, je fais mes courses en France et en Suisse, mes amis sont français comme suisse, on ne fait aucun différences, on ne fait pas attention à la frontière.
C'EST SI DIFFICILE !!!
Deux fois émigrées avec ma famille, nous avons respecté le pays qui nous sortais de la misère.
Toute ma famille remercie ces deux pays .
J'ai travaillé 30 ans à Genève, qui ma permit de vivre dans le confort
Merci la Suisse ...Les immigrés et frontaliers respectais ce pays, si vous n'êtes pas heureux il faut voir ailleurs.
Vous êtes des enfants gâtés.
Dingue!
Ce sont les suisses....
Et le respect d'autrui aussi: tant que j'étais en plaque française, sans arrêt de l'agressivité de certains (un comble, je roulais trop lentement...), petites remarques mesquines sur mon accent dans certains endroits pour bien me faire comprendre que je ne suis pas du coin, propos racistes sur les français au boulot (la ponctualité, etc... le plus drôle étant que nous étions deux françaises, et souvent les seules à rester au boulot après les autres pour terminer le travail commencé: pour les autres, l'heure c'est l'heure, et on se barre pas une minute plus tard!).
Bref, même si j'ai aussi de bons souvenirs et rencontré des gens super, je dois dire que les petits et gros racismes au quotidien, ça dégoûte bien vite.
Le pire, c'est quand on en fait part à des amis suisses, qui, au lieu de compatir, s'insurgent qu'on "crache sur la Suisse" et se mettent à vous faire toute une morale sur le fait qu'on est étranger, qu'on doit fermer sa gueule, et que la Suisse ne peut pas être raciste puisqu'elle accueille autant d'étrangers.
Ça a l'air d'être un winner le chef de la MCG. Il était à jeun ou bien...
Ces arguments sont d'un niveau pitoyable : depuis quelques années, Genève fait des efforts pour le traffic qui certes est important (cela n'a pas toujours été le cas, mais là, c'est difficile de ne pas le reconnaître !), et ces efforts sont suivis aussi de l'autre côté de la frontière.
Initiative populaire : on ne veut pas payer pour des P+R de l'autre côté de la frontière. Des parkings censés réduire le nombre de véhicules !!!! Quand ces mouvements populistes parlent du beurre, de l'argent du beurre et des charmes de la crèmiere, ça prête à sourire.
Idem pour le CEVA : si vous consultez le site de l'association Mobilité GE (anti-CEVA), les arguments sont… terribles. Il ne faut pas faire de travaux car cela fait du bruit et de la poussière, il ne faut pas faire de gare car ça amène de la criminalité… bref.
Pour le discours sur les plaques d'immatriculation, si on réfléchit une seconde, c'est d'une ânerie : entre les binationaux, les suisses résidant en France, les français résidant en Suisse, les couples, etc. insulter quelqu'un sur une plaque est ridicule, car il y a beaucoup de chances qu'on insulte l'opposé de ce qu'on croit insulter...
De l'aveu d'un responsable aux HUG, je cite — on enlève les travailleurs frontaliers ? Fermons boutique. Rien que les besoins en infirmières dépassent largement le nombre d'infirmières que la Suisse peut produire.
Enfin bref, c'est le propre de tout parti populiste : tous les problèmes viennent des autres, et il ne faut rien faire, on est contre tout, mais on dénonce. Là ils se sont trouvé un bouc émissaire. C'est lamentable, puant, mais c'est ainsi.
Dès lors, merci de ne pas généraliser, il y a des cons partout.
Il fallait réparer leurs bévues après leur passage.
Comme le note l'OCDE, le travailleur français est loin d'être un exemple:
http://www.agoravox.tv/actualites/article/ocde-les-travailleurs-francais-43598
Moi je bosse et toi?
Noter que les performances suisses en 2003 au même test Piaac donnent de bonnes performances en numéracie mais des performances médiocres en littéracie.
C'est du pur mensonge à la sauce française. Michel Charrat "près de la moitié des salariés des HUG sont des frontaliers"
Bref un article pour le moins aussi haineux que ce qu'il prétend dénoncer... et cela dès les premières lignes.
Quant aux "frontaliers suisses", leur nombre est risible en comparaison des Français. Vous trouverez ces chiffres facilement. Il est bien clair que cet article un tissu de désinformation des plus méprisable.
Pk ne pas écrire de violer leurs femmes et tuer leurs enfants! Honte a la suisse et a ceux qui en sont réduis a ce genre de pensée!!
Et tu devrais aller jusqu'au bout de ta pensée et rendre ton passeport suisse, te naturaliser français. Qu'est-ce que tu attends?
Un suisse ce prend pour le chef et veux un poste assis a rien faire et être paye comme un roi. Les francais, les portugais, les italiens et bien d autres eux ils bossent eux ils font des boulots que les suisses ne veulent pas! Arrêtez vos conneries! Mon passeport est vraie pas acheter comme bcp!!! Stop a la connerie humaine! Ont a besoin les uns des autres!!!
Dire qu'un Neuchâtellois me prétendait qu'on parlait mieux français en Suisse qu'en France (tout en disant "asseye-toi" et en ne maîtrisant pas la formulation des phrases conditionnelles: "si j'aurais su, etc.".
Cet article est tout bonnement une incroyable provocation et une haine anti-Suisse avérée.
Non pour Rue89, la Suisse devrait donner son cul à la France, sans compter toute la criminalité qui fait tant de mal à la Suisse et dont la France se fout totalement.
C'est bien plutôt la Suisse qui est traitée comme une moins que rien, au travers d'un accord de libre-circulation qui n'est profitable que pour la France. Et les Suisses n'auraient pas le droit d'être en colère? Mais on se fout de la gueule du monde ici?
C'est tout simplement impensable.
Seulement voilà, Genève, c'est en Suisse et Annemasse c'est en France. Annemasse c'est la banlieue de Genève, c'est d'ailleurs flippant de constater qu'en 50m on change complètement de pays : les gens ne se parlent pas, l'accent change de part et d'autre. Et pourtant, tous habitent dans la même vallée. J'ai travaillé un peu à Genève, j'ai compris que les frontières, bien qu'ouvertes, étaient une connerie sans nom (depuis, j'ai fait pire, j'ai passé la frontière entre l'Afrique du Sud et le Zimbabwe, c'était un grand moment de nullité humaine).
Après, les suisses devraient se réjouir que les sociétés se montent en Suisse plutôt qu'en France. L'activité économique se créée principalement en Suisse, même par les Français. Je n'ose pas imaginer une seule seconde ce qui se passerai si les suisses décident d'interdire aux français de venir travailler sur le territoire. Le nombre de défaillance d'entreprises serait terrible... de leur côté.
salutations
Juste pour ca tout ce deversement de haine dans vos commentaires. relisez vous parce que vous partez vraiment en couilles les gars.
(mais je profite quand même de ce commentaire pour dire merci au journaliste qui a rédigé l'article pour les fautes d'orthographe; c'est pas terrible...)
Citoyen Suisse né de parents espagnols qui ont eux même émigré en Suisse pour des raisons économiques, je dois avouer que je suis assez halluciné par le déversement de haine d'un côté et de l'autre ...
Je suis né, grandi, ait étudié et je vis à Genève, et une des choses que j'y apprises, et qui est profondément ancrée dans la culture Suisse, c'est le consensus. Notre philosophie est celle du consensus en Suisse. On le vois à chaque votation. C'est serré, des fois cela va dans notre sense et des fois pas, mais nous vivons très bien ensembles et sans menaces, insultes ou autres énormités comme on a pu lire ici. Alors quand je lis certains de mes compatriotes et leurs commentaires racistes, je dois avouer que pour un citoyen du pays qui a vu naitre la croix rouge, je suis écoeuré !
Vous ne pouvez pas être surpris que certains français nous voient comme des égoïstes imbus de nous même, arrogants et sans coeur lorsque vous même ne vous montrez ni respectueux ni même polis !
Vous ne pouvez pas non plus généraliser sur les français en vous basant sur l'attitude d'une infime minorité. Y-a-t-il des français racistes, anti suisses et détestables ? Bien sur que oui. Y-a-t-il des suisses racistes, anti français et détestables ? Bien sur que oui. Cela veut-il dire que la grande majorité d'entre nous ne puisse pas vivre et travailler ensembles ? Je ne pense pas.
Pour reprendre Edmund Burkle, "Il suffit que les hommes de bien ne fassent rien pour que le mal triomphe". Hors dans tous les commentaires que j'ai pu lire ici, c'est essentiellement ce que je constate. Les hommes de bien sont peu nombreux à s'exprimer, alors que les hommes pleins de haine ... On n'entends qu'eux !
Il serait temps de grandir un peu d'un point de vue intellectuel messieurs !
Pepe.
P.S : Et à ceux qui viennent dire que j'ai pu acheter mon passeport, je leur dirai que j'ai payé mes impôts à Genève dès que j'ai eut à le faire, j'ai fait mon armée en Suisse, je vote à chaque votation, sans exception. Et je n'ai qu'un seul passeport, Suisse.
J'ai 25 ans, je suis français de souche, résidant en France et travaillant dans le canton de Genève (je n'ai jamais travaillé en France depuis l'âge de 16 ans)
Je suis affligé en lisant les commentaires en dessous de cet article.
Autant du côté français que du côté suisse.
Le véritable problème est que tout le monde à quelque chose à se reprocher dans ce meli melo mais personne n'a le cran d'assumer.
Du côté français on note effectivement une arrogance dû à des privilèges de types financier (en comparaison à un compatriote français à qualification égal mais travaillant dans lexagone) et surtout une peur de perdre ces privilèges.
Du côté Suisse une xénophobie mal maîtrisé et surtout attisé par des groupes politiques manipulateurs.
Dans les commentaires que je peu lire je sens surtout un besoin de méchanceté. Certains commentaires semblent être rédigé par des enfants de 12 ans et pourtant je suis persuadé qu'ils proviennent d'adulte tout à fait à même de réfléchir plus loin que le bout de son nez.
Personnelement j'ai beaucoup d'amis suisses qui sont des personnes formidable (Genevois, bernois, balois, vaudois).Effectivement il faut aussi être capable de dépasser le côté provincial de Genève et s'ouvrir à la suisse qui est un pays à part entière. Combien de personnes ont des arguments mais ne sont jamais allé plus loin que plan les ouates.
A côté de ça, en réponse aux arguments frontalier pilleur voleur je tiens à dire que : j'achète mes cigarettes en suisse, je fais tous mes pleins d'essence en suisse, je mange tous les midis au restaurant ou boulangerie en suisse, je passe des weekend entiers ainsi que des vacances en suisse, j'ai un compte en suisse, j'ai acheté ma montre de marque suisse en suisse, l'hiver je ski en suisse, j'ai une carte de voyage avec la compagnie aérienne Swiss lorsque je me déplace et que je prends l'avion en suisse, j'ai du payer rien que pour l'année 2014 4000 chf de contravention divers (dont une de 2000 chf pour un excès de vitesse de 7 kmh) en suisse, j'ai de ce fait utiliser les transports en communs suisses.
Tout ça pour dire que j'aime la suisse, et je n'écarte pas les Suisses ;).
Bonne journée
Bravo et merci la Suisse.
Trés bon commentaires
Il ce plaignes des français portugais etc
Mais pour nettoyer la merde des suisses c qui
Enplus les genevois c des cons il crache ds la soupe
Je suis jurassien d origine neuchâtelois ou je suis née et vécu 20 ans de ma naissance a mes 20 ans puis vécu au jura et lausanne et geneve
Moi je supporte pas les frontaliers qui parle je viens prendre la caillaice en suisse
Mais supportes pas le suisse qui critique les français ,alors qui va acheter en France pour faire des économie et bouffer pas chere car la suisse c trop cher
Je vie en France et travaille en France
Car travailler en suisse sur les chantier j ai envie de meurtre ( je suis macon)
A bon entendeur
Ok, alors brulons les maisons des suisses vivant en france et défonçons le crane des mères de famille et de leurs enfants à la sortie de nos supermarchés à coups de cannettes de bières forte 1er prix. Fermons cette putain de frontière une bonne fois pour toute et faisons un embargo sur la suisse, interdisons à ses vols de survoler l'UE, coupons lui ses importations d'électricité.
"Les nazis n’ont pas envahi la Suisse grâce au fait que nous avions une armée bien préparée, mon petit Monsieur." *0* OMG WTF!!!
La suisse ne respectais déjà pas les accords bilatéraux, de plus faut-il rappeler qu'un Suisse résidant en France à plus d'avantage (exemple de l'assurance chomage versée par l'état français indexé sur le salaire suisse au même temps qu'un salaire français) qu'un français travaillant en suisse. Vous pleurez parce que vos salaires stagnent, parce que la vie est plus dure qu'avant. très bien venez vivre et travaillez en France et vous logez en france, venez vivre le quotidien du petit francais ou italien... vous allez vite relativiser votre situation. Et si vous vous plaignez toujours après alors jeter la pierre sur vos gouvernements et votre économie basé sur la finance d'avoirs et de devises, ne jetez pas sur vos voisins sans qui vous ne pourriez vivre et vous enrichir.
Heureusement que je connais quelques amis suisses sinon à la lecture de tout ça j'aurais tendance à dire que la suisse est un pays ultra fasciste.
Ce qui est sur c'est que si elle continue sur cette voie, les suisses seront les 1ers souffrir. Imaginez qu'en réaction on confisque vos biens immobiliers sur le sols français car c'est ça l'accord de base. on a le droit de travailler chez vous, vous avez le droit de loger chez nous. Et vu que le français n'a même plus les moyens de se loger décemment à cause la bulle immo que VOUS avez créé... réfléchissez y bien. La suisse a plus à perdre que la france ou l'italie vu qu'on a plus rien à perdre. Et expliquez moi aussi pourqsuoi votre pays à un siège à Bruxelle au gouvernement euro pour toutes les réunions de travail?
Et plus de Suisse qui viennent chez nous pour payer beaucoup moins de loyer et en plus de ne pas ce déclaré sur les communes Françaises.
Alors ou est la part des choses dans tous ça.
Les Français viennent pour gagner plus car ici chez nous ces entre 1 200 et 2 000 euros de salaire par mois, et en fin de mois il ne reste rien, ces normale de venir en Suisse non.
Le Suisse gagne 5 000 à 8 000 Fch lui aussi veux ça part des choses ceci dit Suisse et Français égale à 100-100 merci bien.
De passage régulièrement chez-vous, depuis la région des trois frontières
200 km plus haut ( F,CH, D ) ...je dois constater que Geneve est devenue,en 20 ans, une ville sinistrée, où prône la haine, la zénophobie , la précarité extrême au niveau emploi et logement....la vie chère... GE après Zürich !!!!!
Les transports dans le grand Genève, ( surtout le train... ) sont largement
moins développés que chez-nous, dans la région baloise avec ses trois frontières : Suisse, allemagne, France....
GE contre 01 et 74 ? Match null, aucun ne va gagner, tout est étroitement lié, frontaliers, nombreux résident Ge en F , grâce aux accords bilatéraux.
Faut pas rêver... chercher des boucs émissaires ? Avec les frontaliers, ils sont tout trouvés. Frontaliers, quant à vous, respectez le pays où vous travaillez...et ne l 'ouvrez pas trop ... Ce sera le mot de la fin...
Je me suis fait vertement tancer par des suisses (pourtant amis) parce que j'osais une fois dire que je trouvais un truc spécifique à la Suisse peu pratique (il me semble que c'était un distributeur de tickets ne rendant pas la monnaie!).
Jamais vécu ça dans d'autre pays... évidemment, il y a une différence entre ça et râler à tout va (et je veux bien croire que c'est le travers de certains français), mais en Suisse on te fait bien comprendre qu'il faut la fermer, point. Pas le droit d'avoir un autre avis que "la Suisse c'est super, c'est génial, c'est méga-bien". Y a un moment, quand on aime l'ouverture, discuter des différences entre pays, échanger... ben ça bloque quand même un peu les discussions.
En 1967, nous étions environ 9'000 frontaliers, à 90 % d'origine svoisienne ; ce qui explique une mentalité très proche de celles de nos voisins romands (certains mots du parler populaire sont similaires !).
Je n'ai jamais eu le moindre problème avec mes collègues suisses.
Mieux : au moment de partir faire mon service militaire en France, mon directeur (Suisse allemand !) et major dans l'armée suisse m'avait alors fait une lettre de recommendation qui fut fort appréciée par les officiers français ! Au retour, 15 mois plus tard, je fus réembauché dans la même société.
Depuis plus de 40 ans, chaque année nous nous réunissons Suisses et frontaliers de ce service ou il y avait une belle ambiance ; une belle soirée de retrouvailles et de rigolades.
Le problème vient des pseudo-frontaliers venus en masse de l'intérieur de la France afin de profiter des salaires suisses, sans autre respect des gens de cette région transfontalière.
Maintenant, si la Suisse décide d'interdit son marché du travail aux français, ou aux frontaliers, pas de souci. Notre immobilier ne s'en portera que mieux et on arrêtera de voir des tronches de nocs, des consanguins tous les jours. Mais dans ce cas, toutes les petites familles helvètes qui se paient des villas et des apparts chez nous, fini, bye bye, vous dégagez de chez nous et vous allez vivre comme des pauvres en suisse bande de lifs de utep :)
Je vous embrasse cordialement sur vos fillons de fifilles bande de pettesta helvètes sans ouillescou :)