
Alors qu’un arrêté de la préfecture de l’Isère avait autorisé l’abattage d’un loup dans le sud du département après plusieurs attaques de troupeaux, celui-ci a été suspendu vendredi par le tribunal administratif de Grenoble.
Une décision justifiée notamment par « l’absence de mise en place de mesures effectives de protection du troupeau » pour une attaque survenue le 2 juillet, et par la remise en cause de « la cohérence du territoire retenu » par le préfet dans l’arrêté du 11 juillet.
Cet arrêté avait été pris le 15 juillet dernier par le préfet de l’Isère Richard Samuel à la suite d’une série d’attaques de troupeaux depuis 2011 dans une douzaine de communes du massif du Taillefer. En tout 364 brebis et agneaux avaient péris malgré les protections mises en place selon le préfet.
L’association pour la protection des animaux sauvages se félicite de cette décision :
« L’État continue de masquer son inaction face à une filière ovine en crise, en se servant du loup comme bouc émissaire (…) La destruction d’un loup ne calmera pas les éleveurs excédés par cette situation ».
En juin dernier, Ségolène Royal, ministre de l’écologie, avait annoncé son intention de « mieux protéger les éleveurs » en facilitant l’abattage des loups.
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